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Les bouteilles de vin utilisées comme nouvelle méthode de pêche sur le lac Ahémé


  20 Octobre      49        Agriculture (4120),

 

Porto-Novo, 20 Oct. (ABP) – Les pêcheurs du lac Ahémé dans la localité de l’arrondissement d’Akodéha, commune de Comè ont, suite à l’interdiction par le gouvernement de l’utilisation d’engins prohibés, trouvé la méthode des bouteilles de vin perforées qu’ils enfoncent dans la boue pour capturer toutes catégories de poissons, a appris l’ABP.
Selon Wilfried Tossavi Azangban, enseignant et ancien pêcheur, la méthode de bouteille de vin consiste à perforer le bas des bouteilles dans lesquelles il est inséré de l’appât. Les bouteilles ainsi apprêtées poursuit- il, « sont enfoncées dans la boue du lac et les poissons attirés par l’appât sont ainsi capturés». A l’en croire, la méthode n’est pas nouveau, elle était pratiquée déjà dans les années 1980 par les jeunes mais d’une autre manière. Toujours pour Wilfried Tossavi Azangban, la pratique a pris aujourd’hui de l’ampleur parce que, précise-t-il, « les pêcheurs vont placer les bouteilles de vin en profondeur du lac Ahémé et avec l’effet de la boue ne parviennent pas à tout récupérer ».
Soulignant que la pêche est la principale activité de la population lacustre, Barthélémy Agbolété, pêcheur natif de Dégouè, a affirmé que beaucoup de pêcheurs ont adopté la pratique de bouteilles de vin après l’interdiction par le gouvernement de l’utilisation d’engins prohibés. Cette méthode, indique-t-il, « est mauvaise et est source de danger permanent parce que les tessons de bouteille sont abandonnés dans le lac».
Par ailleurs, selon Léonard D. Dossa, chef du village de Kpodji, en dehors des risques de blessure, ce sont toutes catégories de poissons qui sont capturées et dès que d’autres pêcheurs vont à la pêche, ils reviennent bredouilles. La pratique étant décriée par plusieurs personnes, le chef de village exhorte les autorités à prendre au sérieux l’affaire et que les bouteilles soient dégagées comme les autres engins prohibés.
Abondant dans le même sens que Léonard Dossa, le premier adjoint au maire de Comè, Innocent K. Dossou, a exhorté la direction départementale de l’agriculture, de l’élevage et de la pêche et la police républicaine à prendre des dispositions pour régler le plus rapidement possible la situation qui, dit-il, « expose tous les usagers du lac à de graves risques».

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