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Les entreprises de l’économie sociale et solidaire invitées à produire de la valeur sociale pour assurer leur pérennité


  12 Février      47        Economie (20808), social (691),

 

Kaolack, 11 fév (APS) – Le directeur de l’Agence régionale de développement (ARD) de Kaolack (centre), Mahmouth Diop, a souligné samedi la nécessité pour une entreprise de l’économie sociale et solidaire (ESS) de produire de la valeur sociale et de trouver un modèle économique pour pouvoir assurer sa pérennité.

‘’Une entreprise en ESS doit produire de la valeur sociale et trouver son modèle économique pour assurer sa pérennité. En revanche, le modèle économique est seulement un moyen pour atteindre un objectif social et non pas une fin en soi’’, a-t-il notamment déclaré.

Le directeur de l’ARD faisait partie des experts-panélistes qui ont pris part au forum régional des investisseurs communément appelé ‘’Kaolack Invest’’, organisé dans le cadre de la septième Foire internationale de Kaolack (FIKA).

Traitant du thème : ‘’l’économie sociale et solidaire (ESS) : un levier pour la souveraineté alimentaire des terroirs’’, M. Diop a indiqué que la région de Kaolack est un territoire où se développe l’ESS au regard de la multiplicité des coopératives qui s’activent dans la production de céréales, la transformation des produits agricoles mais aussi dans l’aviculture, etc.

L’économie sociale et solidaire désigne un ensemble d’entreprises organisées sous différentes formes statutaires : les coopératives, les mutuelles, les associations, les fondations et les sociétés commerciales de l’ESS, a-t-il expliqué.

‘’Ces entreprises cherchent à concilier activité économique et utilité sociale, avec pour ambition de créer des emplois et de développer une plus grande cohésion sociale. Engagées dans leur manière de produire et de consommer, elles offrent de nouvelles possibilités d’entreprendre’’, a souligné M. Diop.

Il a rappelé que la souveraineté alimentaire est le droit des peuples à une ‘’alimentation saine et culturellement appropriée’’, produite avec des méthodes durables et qui définissent leurs propres systèmes agricoles et alimentaires.

‘’La sécurité alimentaire est un but alors que la souveraineté alimentaire décrit les moyens d’y parvenir’’, a-t-il insisté, précisant que si la performance d’une entreprise ‘’classique’’ dépend de son chiffre d’affaires et de sa rentabilité, celle d’une entreprise sociale s’évalue d’abord en fonction de l’impact sociale qu’elle génère.

Les entreprises considérées comme poursuivant une utilité sociale sont celles qui concourent à, au moins, trois des objectifs suivants : ‘’soutenir les personnes en situation de fragilité et contribuer à la lutte contre les exclusions et les inégalités et concourir au développement durable’’.

‘’Dans une entreprise de l’ESS dont le modèle économique est marchand ou partiellement marchand, la majorité des bénéfices doit servir à maintenir ou à développer l’activité de l’entreprise. La rentabilité est ici un moyen au service du projet social de l’entreprise’’, a souligné Mahmouth Diop.

Il a préconisé la mise en place et l’animation d’un club des collectivités territoriales pour l’ESS, l’organisation annuelle des journées de l’ESS, l’insertion des dimensions ESS et sécurité alimentaire dans la planification du développement local le renforcement des coopératives agricoles et leur visibilité.

D’après Diop, il faut aussi promouvoir et plaider pour le consommer local, développer des formations thématiques pour promouvoir la transformation des produits locaux dans nos terroirs, renforcer et soutenir les coopératives dans la territorialisation de la stratégie de souveraineté alimentaire annoncée par le Président de la République et encourager les initiatives innovantes en ESS.

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