Niamey, 22 Nov (ANP)- En marge du sommet de l’Union Africaine sur l’industrialisation et la diversification économique, un panel sur le thème « Industrialisation en Afrique : évaluations multisectorielles comme condition essentielle du succès » s’est tenu ce mardi 22 novembre 2022, à Niamey.
Les débats de ce panel ont porté sur plusieurs sous thèmes à savoir l’industrialisation de l’Afrique, approche multisectorielles, intersectorielles comme condition essentielle du succès, les partenariats et alliances pour réaliser l’industrialisation de l’Afrique, les chaînes de valeur industrielle et régionale ainsi que l’industrialisation et la ZLECAF- réaliser les interdépendances.
Il est attendu de ce panel d’aligner les conditions et les politiques intersectorielles clés pour la réussite de la sécurité énergétique, des institutions, des politiques et législations, du capital humain, des compétences et capacité intellectuelle, de résilience environnementale et de changement climatique.
Pour que les résultats de ce panel contribuent à faire progresser la résolution et la détermination de l’Afrique en matière d’industrialisation et diversification économique, il faut faire la promotion d’une approche multisectorielle, à commencer par l’établissement de passerelles avec l’ensemble des institutions impliquées dans la mise en œuvre de nos programmes d’industrialisation.
La conception, la planification et la mise en œuvre de ces programmes seront influencées par de multiples facteurs contextuels tels que des facteurs économiques, sociaux, politiques, culturels, démographiques et écologiques entre autres.
Cette session va également permettre d’identifier les critères permettant la réalisation d’une approche multisectorielle lors de la conception et de la mise en œuvre du programme pour vérifier s’il existe l’intégration de dimensions multisectorielles qui sont Co-créées avec les parties prenantes nationales et régionales.
Les participants ont échangé leurs expériences dans le domaine avant de tirer des conclusions que pour une bonne réussite d’une politique industrielle, il faut définir les objectifs, ancrer un niveau plus élevé de coordination et engager la communauté à avoir la même vision.
Ce panel, note-t-on, a été animé par d’éminents panélistes, tels que M. Madame Nardos Bekel Thomas, Dr Annalissa Primi, Dr Aboul Fadh Fofana et M. Ahunn Eziakonwa et les travaux ont été modérés par Dr Hamady Diop.
