BRAZZAVILLE, 20 NOV (ACI) – Le directeur général de l’Institut national de la statistique (Ins), M. Gaspard Symphorien Mbou Likibi, a exhorté, le 18 novembre à Brazzaville, les cadres et agents des institutions statistiques à diagnostiquer les maux qui minent le système statistique national et à préconiser des remèdes, afin de faire des recommandations pour changer l’environnement statistique du Congo.
Il a fait cette exhortation au cours dune conférence-débat organisée à l’occasion de la 32e Journée africaine de la statistique (Jas). Le but de cette rencontre est de prendre des décisions susceptibles d’améliorer le système de production des statistiques, pour mieux mesurer les progrès réalisés dans ce domaine.
«Le gouvernement fonde un espoir sur le système statistique national pour redresser la situation actuelle de la production des données statistiques dont nous-mêmes, composantes du système statistique national, connaissons les faiblesses», a dit M. Mbou Likibi.
Selon lui, la densification de la production statistique devrait passer par la mise à disposition des moyens adéquats en personnel, en finances et en matériel pour un fonctionnement quasi-autonome.
Instituée en 1990 par la Commission économique pour l’Afrique (Cea) des Nations unies et la Conférence africaine conjointe des planificateurs, des statisticiens et des démographes, la Jas est célébrée le 18 novembre de chaque année, dans le but de sensibiliser les gouvernants et les utilisateurs de la statistique sur l’importance de la production, de l’analyse et de la diffusion des données fiables et actuelles dans les politiques et programmes de développement.
Cette année, la Jas a été placée sous le thème «Renforcer les systèmes de données en modernisant la production et l’utilisation des statistiques agricoles : comment mieux accompagner les politiques et améliorer la résilience de l’agriculture, la nutrition et la sécurité alimentaire en Afrique».
En lien avec l’agriculture, ce thème a permis aux cadres, experts et étudiants dévaluer comment les statistiques agricoles peuvent mieux accompagner les politiques et améliorer la résilience de l’agriculture, la nutrition et la sécurité alimentaire. De même, il a permis d’échanger sur les enquêtes et recensements agricoles réalisés et ceux en cours de réalisation, ainsi que sur le calendrier de publication des statistiques officielles.
A l’occasion de cette journée, le directeur général de Ins a rappelé la place de choix qu’occupe la statistique dans le suivi et l’évaluation du Plan national de développement (Pnd) 2022-2026, dont l’un des six piliers est l’agriculture au sens large.
Dans le but de disposer d’un appareil statistique adéquat, le gouvernement s’est donné la mission de moderniser la production, la diffusion et l’utilisation des statistiques, a-t-on indiqué.