Lomé, 19 fév. (ATOP) – Les forces de défense et de sécurité en fonction ou en mission dans les différentes préfectures du pays ont voté par anticipation, le mercredi 19 février, dans les différents centres retenus pour cette opération, pour élire leur prochain président de la République.
Ce vote entre dans le cadre du premier tour de l’élection présidentielle du 22 février. Il s’est déroulé dans le calme et la sérénité dans les 246 Bureaux de Vote (BV) ouverts sur l’ensemble du territoire national, sous les regards bienveillants des membres des BV et les supervisions des membres des Commissions Electorales Locales Indépendantes (CELI).
A l’occasion, les préfets ont lancé un appel à tout le personnel des forces de défense et de sécurité à accomplir leur devoir civique en allant voter le candidat de leur choix. Ils ont rappelé aux populations de sortir massivement le 22 février pour choisir leur prochain président de la République dans un climat de paix et de sérénité.
Selon les présidents des CELI, « tous les BV ont ouvert à l’heure, soit à 7 heures ; toute la logistique était en place ; les opérations de vote se déroulent normalement et prendront fin à16 heures GMT ». « Les urnes seront gardées en lieu sûr et leur dépouillement se fera le 22 février, le jour du vote général », ont-ils ajouté.
Le vote par anticipation des forces de défense et de sécurité, 72 heures avant le vote général, est prévu dans le code électoral. Cette disposition permet à ces forces d’être dégagées pour mieux sécuriser les opérations de vote sur l’ensemble du territoire national.
Au total 3.614.056 électeurs sont inscrits sur les listes, parmi lesquels 348 Togolais vivant à l’étranger (Maroc, Nigeria, Gabon, RDC, Etats-Unis, France).
D’après le président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Tchambakou Ayassor toute la logistique est déployée dans les 9.389 BV. Il s’agit des urnes, des isoloirs, des bulletins de vote et de l’encre indélébile. A l’en croire, dix (10) Organisations de la société civile (OSC) ont été autorisées à mener des missions d’observation, soit près de 3000 observateurs nationaux. A cela, il faut ajouter des missions étrangères, dont celles de l’Union Africaine (UA) et de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO). ATOP/BA