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Les journalistes membres de l’Union de la presse francophone informés sur la ZLECAF


  18 Mai      28        Médias (2791),

 

Kinshasa, 18 mai 2021 (ACP).- Le ministre du Commerce extérieur, Jean-Lucien Bussa Tongba a informé, mardi à Kinshasa, les journalistes membres de l’Union de la presse francophone (UPF) sur la zone de libre-échange continentale africaine axée sur le thème: ZLECAF : «  pour des échanges africains équitables ».

Le ministre du Commerce extérieur a, à cette occasion, expliqué aux professionnels des médias les objectifs de ZLECAF qui, selon lui, sont généraux d’une part, et spécifiques d’autre part.

La ZLECAF, d’une manière générale, vise à créer un marché unique pour les marchandises et les services, des facilités par la circulation des personnes afin d’approfondir l’intégration économique du continent africain, et ce conformément à la vision panafricaine d’une « Afrique intégrée, prospère et pacifique  telle qu’énoncée dans l’agenda 2063 » ; créer un marché libéralisé pour les marchandises et services à travers des cycles successifs de négociations.

Elle vise également à contribuer à la circulation des capitaux et des personnes physiques et faciliter les investissements en s’appuyant sur les initiatives et les développements dans les Etats parties et les Communautés économiques régionales (CER) ; de poser les bases de la création d’une union douanière continentale à un stade ultérieur, de promouvoir et réaliser le développement socio-économique inclusif et durable, l’égalité de genres et la transformation structurelle des Etats parties.

Le ministre Jean-Lucien Bussa a aussi indiqué, d’une manière spécifique, que la ZLECAF permet d’éliminer progressivement les barrières tarifaires et non-tarifaires au commerce des marchandises ; de libéraliser progressivement le commerce des services ; de coopérer en matière d’investissement de droits de propriété intellectuelle et de politique de concurrence dans tous les domaines liés au commerce, dans le domaine douanier et dans la mise en œuvre des mesures de facilitation des échanges ; d’établir un mécanisme de règlement des différends concernant leurs droits et obligation et d’établir et de maintenir un cadre institutionnel de mise en œuvre et de gestion de la ZLECAF.

Des échanges commerciaux dans le cadre de la ZLECAF

Le ministre du Commerce extérieur a par ailleurs fait savoir que les échanges commerciaux dans le cadre de la ZLECAF ont démarré le 1er janvier 2021. Les premières expéditions des produits utilisant les préférences de la ZLECAF ont eu lieu le 04 janvier 2021.

Il a ajouté que les fabricants des produits alcoolisés Kasapreko ont expédié un conteneur des marchandises par voie aérienne du Ghana vers l’Afrique du Sud, et Ghandour Cosmestics a expédié des articles par voie maritime du Ghana vers la Guinée.

M. Jean-Lucien Bussa a, en outre, laissé entendre que la ZLECAF ambitionne de faire de l’Afrique l’un de plus grands marchés communs du monde, avec comme objectif la réduction des barrières douanières, la promotion des échanges intra-africains et l’amélioration de sa balance commerciale.

Les projections de la Commission économique de l’Union africaine y relatives révèlent que la mise en œuvre de la ZLECAF aura entre autres pour effet, le développement des échanges commerciaux intra-africains, attendu à 52,3%, soit un total de 34,6 milliards d’USD des consommateurs et, de 2,5 milliards en 2050 ; la transformation structurelle et industrielle de l’Afrique ainsi que la création de chaînes de valeurs régionales et continentales, voire mondiales.

Il s’agit aussi de la réduction considérable des barrières tarifaires et la suppression des barrières non tarifaires, résultant de la pluralité de CER, et la facilitation des échanges qui en découlent et qui consacrent l’élargissement de marché pour le commerce des marchandises et des services, avec des externalités positives.

Mise en œuvre de la ZLECAF profitable aux PMA

Cependant, plusieurs mécanismes sont mis en place dans l’accord portant création de ZLECAF pour que chaque Etat africain tire parti de la mise en œuvre de cette zone, à savoir le consensus dans la prise de décision et ce, indifféremment de la classification des Etats en termes de niveau de développement (article 5 litera k de l’accord ZLECAF) et l’action conduite par les Etats membres dans la mise en œuvre de la ZLECAF (article 5 litera a de l’accord ZLECAF). Il y a lieu de relever par exemple que chaque Etat a la latitude de modifier ses listes soumises suivant les modalités prévues dans le cadre de la ZLECAF.

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