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Les leaders communautaires de Danangoro et Garango s’engagent à préserver le parc national de la Marahoué


  12 Août      48        Environnement/Eaux/Forêts (6439),

 

Bouaflé, 12 août 2022 (AIP)- Les leaders communautaires de Danangoro et Garango, dans le département de Bouaflé, se sont engagés à protéger le parc national de la Marahoué, fabriquer et utiliser le compost, à l’issue d’une formation sur les bonnes pratiques agricoles, l’importance de la préservation des aires protégées, le genre et l’inclusion, initiée par la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI).

Pour le président des jeunes de Danangoro, Gohi Bi Goné Galo,  la représentante des femmes, Kalou Lou Djènan Nadège et le représentant de la communauté Baoulé, Poni N’Da Koffi Charles, qui ont salué la CSCI pour cette formation,  il s’agira de dénoncer toute personne qui agresserait le parc national de la Marahoué en vue de la conservation des animaux et des essences qui s’y trouvent et de mettre en pratique les bonnes techniques culturales notamment l’utilisation du compost pour améliorer le rendement de leurs productions agricoles.

Le notable du chef du village de Garango, Assan Bila et les représentantes des femmes, Bancé Claudine et Goubaud Diane ont, pour leur part, exprimé leur volonté de sensibiliser les autres membres de leur communauté afin qu’ils s’approprient cette importante formation en vue de protéger ensemble le parc et de lutter contre le changement climatique. Leur engagement se traduira également par la fabrication du compost et son utilisation ainsi que le rejet d’engrais chimique pour préserver leur santé.

Ces leaders communautaires, riverains du parc national de la Marahoué et d’autres ont participé à cette formation, du mercredi 10 au jeudi 11 août 2022. Elle a porté sur cinq modules, à savoir l’importance de la conservation des parcs nationaux, le genre et l’inclusion dans la préservation des parcs nationaux, le changement climatique : causes et conséquences, les techniques de fabrication et l’utilisation du compost ainsi que le processus de plaidoyer en milieu communautaire.

Une phase pratique, animée par l’Agence nationale d’appui au développement rural (ANADER), leur a permis de fabriquer du compost, un fertilisant naturel à partir du matériel végétal et animal disponibles pour l’amélioration de leur rendement agricole.

Cette formation s’inscrit dans le cadre du projet « BENKADI » qui bénéficie de l’appui financier du ministère des Affaires étrangères des Pays-Bas.

D’une durée de cinq ans (2021-2025), ce projet de plaidoyer vise à améliorer la résilience des groupes vulnérables aux conséquences des changements climatiques, spécialement les femmes, les jeunes et les personnes en situation de handicap.

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