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Les manquements dans les médias et les réseaux sociaux :  »une sérieuse menace pour la paix », Dandjinou


  19 Septembre      83        Société (44866),

 

Ouagadougou, 18 sept. 2018 (AIB)-Le ministre burkinabè en charge de la Communication Rémis Fulgance Dandjinou a affirmé mardi, que les manquements au niveau des médias et des réseaux sociaux, constituent  »une sérieuse menace » pour la liberté de presse et pour la paix.

 »Les manquements à l’éthique et à la déontologie observés dans les productions des médias écrits, audiovisuels et en ligne, ajoutés au fait que certains utilisateurs des réseaux sociaux foulent aux pieds les bonnes pratiques journalistiques, constituent une menace sérieuse, non seulement pour la liberté de la presse, mais aussi pour la paix et la cohésion sociale », s’est inquiété mardi Rémis Fulgance Dandjinou.

Le ministre de la Communication et des Relations avec le Parlement, s’exprimait lors d’une conférence publique, organisé par son département sur le thème :  »Etat de la liberté de la presse au Burkina Faso : comment consolider les acquis ?  ».

Le porte-parole du gouvernement a expliqué que l’objectif de la conférence, est d’instaurer un cadre d’échanges à même de contribuer au renforcement du dispositif global de l’information et de la communication.

Le secrétaire général de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la Communication (ISTIC, étatique), Yacouba Traoré a pointé les insuffisances dans la formation et l’adaptation des médias aux nouvelles matières informatives.

Le journaliste-écrivain a surtout déploré les manquements liés à la sélection, à la hiérarchisation et à la mise en perspective de l’information dans les médias burkinabè.

Le Directeur général de l’Observation des médias et des études au Conseil Supérieur de la Communication, Jean-Paul Toé, a noté un certain nombre d’insuffisances que la presse burkinabè rencontre.

Le juriste a notamment cité, le difficile accès aux documents administratifs, la mauvaise santé financière des entreprises de presse, les abus et atteintes à la règlementation.

Le chef du département journalisme et communication de l’Université de Ouagadougou I Pr Joseph Ki-Zerbo, Dimitri Régis Balima a rappelé que les professionnels de l’information doivent ériger à coup de portraits, des modèles de bon comportement au profit des citoyens.

En rappel, le Burkina Faso a été classé en 2018, 1eren Afrique francophone en matière de liberté de la presse, 5e en Afrique et 41e rang au plan mondial sur un total de 180 pays par Reporters Sans Frontières(RSF).

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