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Les ONG banquent et recrutent au Niger : plus 133 milliards FCFA investis , plus de 14.000 emplois créés


  19 Septembre      63        Economie (20991),

 

Niamey, 18 sept (ANP) – Plus de 133 Milliards de FCFA ont été mobilisés au profit de divers secteurs socioéconomiques au Niger en 2017 par des Organisations Non Gouvernementales (ONG) et Associations de Développement(AD) nationales et étrangères dont le bilan chiffré est disponible, a appris l’ANP auprès du ministère nigérien du Développement Communautaire et de l’Aménagement du Territoire (MDC/AT).
‘’Parmi les 39% des OND/AD dont les rapports ont pu fournir des données chiffrées, on estime que ces organisations ont dépensé ensemble plus de 133 milliards FCFA dans divers domaines socioéconomiques’’, lit-on dans le bilan établi par le Ministère pour 2017, ‘’les ONG nationales ont contribué pour 25 Milliards soit 19% tandis que les ONG étrangères ont apporté 108 Milliards soit 81%’’, précise-t-il.
La région de Diffa (Sud Est) confrontée aux questions humanitaires liées à l’activisme de Boko Haram et celle de Tillaberi (Ouest) subissant les contrecoups du djihadisme du Nord Mali reçoivent respectivement 20,6% de ces investissements soit 27,4 Milliards et 19 milliards, ce qui représente 15% du montant total, selon le rapport qui note ‘’ des disparités importantes par régions’’.
Les parts les moins importantes des investissements sont allées à Niamey (5%) et Agadez (3,77%), détaille le document notant que les réalisations ont porté sur la construction des infrastructures scolaires, hydrauliques, environnementales et sociales, les appuis à la sécurité alimentaire et à la production, entre autres.
Les données partielles sur les sources de financement indiquent que 25% des ressources proviennent des partenaires multilatéraux suivis de 22% des bilatéraux et autres financements 2%, apprend-on de même source.
La réalisation de ces investissements a été possible avec la mobilisation d’un personnel temporaire et permanents qui selon les estimations du ministère se chiffre à 14 274 emplois. Les réalisations physiques et financières des ONG ont été faites grâce à la contribution du gouvernement à travers les exonérations fiscales et douanières qui se chiffrent à 2,7 milliards.IL faut noter les terrains offerts par le ministère du développement communautaire pour l’implantation de certains de leurs investissements.
En 2017, ‘’42 ONG et AD ont signé les protocoles de mise en exécution pour 51 projets totalisant 28.878.425.753 FCFA soit un coût moyen de 1,656 milliard par projet, 51% de ces protocoles sont signés au niveau régional, 25 % au niveau national, 14% à l’échelle département et seuls 5% au niveau communal’’, détaille rapport le bilan annuel 2017 des interventions des ONG /AD.
Seules 653 ONG et AD sur les 2735 agréées ont déposé leur rapport en 2017, soit un taux de 24%, cette proportion reste faible mais elle a plus que doublé par rapport à celle qui était ces trois dernières années (10%), selon le document du MDC/AT, relevant que 61% des ONG/AD n’ont pas fourni des données dont la plupart n’ont pas réalisé d’activités.
Il relève également que 98 ONG toutes origines confondues ont été créées en 2017, parmi lesquelles une seule association nationale de développement.la moitié des créations sont d’origine française tandis que une seule est truque, 5 parmi elles sont africaines. « ce qui traduit une diversification de leur provenance et la solidarité internationale, la présence des africains au Niger amène à penser qu’elles se positionnent comme acteurs potentiels de l’intégration africaine’’, juge le texte.
Le développement communautaire relève que les ONG nationales et étrangères souffrent l’insuffisance des rencontres d’échange et de concertation avec l’état , de la non maitrise du canevas de rapportage annuel de leurs activités ainsi que la non maitrise de certaines dispositions réglementaires telles la signature du protocole d’accord type, du protocole de mise en exécution, des délais de dépôt du programme et des rapports d’activités.
Cependant le ministère du développement communautaire note un déséquilibre défavorable dans le partenariat entre les ONG nationales et étrangéres.les difficultés d’accès aux ressources financières dues à la complexité des procédures des partenaires techniques et financiers.
Les administrations et les collectivités territoriales notent la faiblesse de la coordination des interventions au niveau national, régional, départemental que communal.
Le ministère du développement communautaire a initié des mesures d’assainissement du secteur.il s’agit de la poursuite de la communication et la diversification des techniques et canaux de sensibilisation sur le respect de la réglementation, l’adoption des outils méthodologiques et le renforcement du cadre réglementaire pour le suivi évaluation et le contrôle incluant les sanctions aux contrevenants et la tenue des assises sur le recadrage des interventions des ONG et AD.
Depuis la mise en œuvre d’une politique d’émergence des ONG et AD dans les années 1990 où l’on comptait que 60 ONG et AD, leur nombre est passé à 2735 en 2017.

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