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LES PHARMACIENS DEMANDENT LA RATIFICATION DE LA CONVENTION MÉDICRIME


  3 Novembre      234        Santé (15315),

 

Diourbel, 3 nov (APS) – L’Ordre des pharmaciens du Sénégal invite l’Etat à accélérer le processus de criminalisation de l’exercice illégal de la pharmacie et de la ratification de la convention médicrime, pour mettre un terme à ‘’ce commerce mortifère’’, a appris l’APS.

‘’Nous n’avons cessé de demander la criminalisation du trafic de faux-médicaments par la ratification de la convention médicrime. Toute la difficulté que nous avons aujourd’hui, c’est parce que les peines qui sont au niveau des textes restent dans un cadre purement administratif’’, a indiqué Assane Diop, président du syndicat privé des pharmaciens du Sénégal.

M. Diop s’exprimait au cours d’un point de presse tenu mardi, à Diourbel, au terme de la cérémonie d’incinération de faux-médicaments, pour apporter des éclaircissements par rapport au processus qui a abouti à cette décision de justice.

‘’Aujourd’hui, le marché des faux-médicaments au Sénégal peut être estimé à plus de 15 milliards FCFA et nous en voulons pour preuves tous les points de vente que nous avons dans ce pays mais également des marchés dédiés exclusivement à la vente’’, a-t-il dénoncé.

Selon le syndicaliste, ces marchés, ‘’des grossistes des faux-médicaments’’, sont nombreux dans le pays, mais ceux de Thiaroye, marché Okass, Diaobé et Keur Serigne Bi au marché Sandaga (Dakar) se distinguent.

‘’Aujourd’hui, nous avons au niveau de la ville sainte un nombre de faux médicaments supérieur au nombre de pharmaciens qui ont eu l’autorisation légale dans 10 régions du pays. C’est dire la gravité et l’ampleur du phénomène’’, déplore le professionnel du médicament.

Pour lui, la ratification de cette convention permettrait au juge de prononcer de lourdes sanctions contre les fossoyeurs, qui portent atteinte à la santé et à la vie de la population.

‘’Il faut que l’Etat hâte le pas dans ce processus de criminalisation de trafic de faux-médicaments. Et une fois que cela est fait, nous sommes certains que les choses vont bouger parce que les juges auront les outils et les moyens nécessaires pour lutter efficacement contre ce trafic’’, a dit M. Diop.

Les pharmaciens comptent mettre la pression sur les autorités, notamment le ministère des affaires étrangères et le ministère de la Santé pour accélérer le processus et mettre un terme à ‘’ce commerce mortifère’’.

‘’Nous avons organisé ce point de presse pour rappeler aux autorités les promesses qui ont été faites quant à la criminalisation de l’exercice illégal de la pharmacie et la ratification de la convention médicrime’’, a souligné Ndiaye Sall, membre du conseil de l’ordre des pharmaciens du Sénégal.

Le président de la République a signé la convention médicrime il y a quelques mois mais il reste son application, a rappelé le point focal par rapport à l’affaire des faux-médicaments de Touba Bélel.

‘’Il est du devoir de l’autorité politique de faire respecter la loi d’autant plus que cette autorité a l’obligation de préserver et de sauvegarder la santé des populations’’, a insisté Amath Niang, président de l’Ordre des pharmaciens du Sénégal.

Il a également invité l’autorité religieuse de Touba à s’impliquer pour pouvoir faire de sorte que les pharmaciens trouvent le besoin de s’installer à Touba et freiner l’expansion du trafic illégal de médicaments.

La ville de Touba compte 313 dépôts de médicaments contre 46 pharmacies légales, a fait savoir Amath Niang.

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