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Les pouvoirs publics décidés à vulgariser les engrais biologiques (ministre)


  16 Janvier      43        Agriculture (4138),

 

Sangalkam (Rufisque), 16 jan (APS) – L’Etat du Sénégal est disposé à pousser davantage, si nécessaire, pour vulgariser davantage les engrais biologiques et organiques, déjà subventionnés à hauteur de 80% au minimum, contre un taux de subvention de 45-50 pour cent pour les fertilisants chimiques, assure le ministre de l’Agriculture, de l’Equipement rural et de la Souveraineté alimentaire.

Les pouvoirs publics sénégalais mettent « beaucoup de subvention pour les engrais », et « là où l’engrais chimique est subventionné à 45-50 pour cent, je peux vous dire que l’engrais biologique est subventionné à 80 pour cent », au minimum, a-t-il dit dans un entretien avec la rédaction de l’APS dont il était l’invité.

Selon Aly Ngouille Ndiaye, l’Etat du Sénégal « est en train de faire beaucoup d’efforts pour aider à la [vulgarisation] de ces engrais », mais « c’est d’abord les agriculteurs qui [doivent les adopter] ».

« Nous encourageons et poussons les agriculteurs à cela par le biais de la subvention », a-t-il dit, insistant sur la nécessité de faire des ruptures dans le domaine de l’agriculture en développant notamment des fermes semencières.

Il a indiqué avoir demandé que dans le cadre d’un contrat liant l’Agence nationale d’insertion et de développement agricole (ANIDA) et l’ISRA – l’Institut sénégalais de recherche agricole -, relativement à la mise en place de fermes semencières, que les engrais biologiques et organiques soient subventionnés à 100 pour cent pour la réussite de ce projet.

Il note que de plus en plus de privés s’engagent dans la production d’entrais biologiques et organiques pour permettre un accès plus facile des agriculteurs à ce type de fertilisants.

L’Etat, de son côté, est disposé à pousser un peu plus, « si ça nécessite qu’on aille au-delà », afin que les Sénégalais puissent adopter davantage les engrais biologiques et organiques qui bénéficient d’une subvention de 80 pour cent « au minimum ».

Concernant les organismes génétiquement modifiés, il a plutôt donné des assurances, en faisant notamment valoir que l’ISRA par exemple, dont les recherches portent sur 4 domaines de production (végétal, animal, forestier et halieutique), n’est pas présent sur le créneau des OGM.

Il a reconnu que des mesures doivent être prises pour éviter que le pays soit envahi par des produits contenant ou dérivant des OGM, surtout avec la loi sur la biosécurité qui, dit-il, « fait beaucoup de polémique ».

La loi sur la biosécurité, votée le 3 juin 2022 sans débat à l’Assemblée nationale lors de la dernière législature, est décriée par certaines organisations de la société civile qui considèrent que ce texte ouvre la porte aux organismes génétiquement modifiés.

La nouvelle loi sur la biosécurité vise à « tirer le maximum de profit des avantages qu’offre la biotechnologie moderne », selon les autorités concernées.

Or, depuis 2009, une loi interdisait d’importer ou de mettre sur le marché des OGM, « susceptibles de provoquer une dégradation de l’environnement ou un déséquilibre écologique, ou de nuire à la santé humaine ou animale ».

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