AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective APS SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye reçu en audience par Macky Sall MAP Afrique du Sud: Zuma exclu des prochaines élections (Commission électorale) MAP La CAF annonce les dates des finales de la Ligue des Champions et de la Coupe de la Confédération MAP Afrique du Sud: 45 morts dans un accident d’autocar au Limpopo APS SENEGAL-ITALIE-TRANSPORTS / ITA Airways va inaugurer en juillet une ligne Rome-Dakar APS SENEGAL-ENVIRONNEMENT / Bonne amélioration des taux d’accès à l’eau et à l’assainissement (expert) ANP Signature de convention entre le Niger et la Société WAPCO Niger pour un programme de formation de talents à Southwest Petroleum University de Chine

Les puissances coloniales ont créé de nouvelles entités et laissé derrière elles des problèmes frontaliers (journal)


  6 Mars      38        Politique (25166),

 

Le Caire, 06/03/2023 (MAP) – Les puissances coloniales ne se sont pas seulement contentées de disloquer les empires arabo-musulmans et africains mais ont également créé de nouvelles entités et laissé derrière elles des problèmes d’ordre frontalier, a écrit lundi le journal « Achark Al Awsat ».

« Les pays européens sont la cause principale de la création d’une carte qui ne cadre pas avec le principe de cohérence de la langue, de la géographie et de l’histoire, qu’ont adopté les États-nations en Europe », a expliqué le journal dans un article placé sous ke titre “Le double discours européen sur le nationalisme, le séparatisme et les pays du Sud », de son auteur Lahcen Haddad, membre de la Chambre des conseillers et ancien ministre.

Souvent la tendance a été de faire en sorte que la culture, la géographie et l’histoire ne se rencontrent pas, comme c’était le cas notamment des tribus des Mandingas, des Maasaï, des Yorubas, des Bantous, des Touaregs ainsi que d’une dizaine d’autres dans plusieurs pays africains, fait observer le l’auteur de l’article, relevant que le grand souci pour les colonisateurs européens a été d’empêcher une prise de conscience nationale basée sur l’appartenance et l’attachement à la mythologie et à l’histoire, qui aurait constitué un danger contre eux.

“Nous n’arrivons pas à comprendre comment les pays européens, qui ont été à l’origine de la création d’une situation postcoloniale chaotique, sont ceux qui soutiennent aujourd’hui des mouvements séparatistes comme au sud du Maroc, au sud Soudan ou au Darfour et ne voient pas d’inconvénient à diviser l’Irak, la Syrie, le Yémen, la Libye et la Somalie et à appuyer les mouvements de l’Azawad et des Touaregs au Sahel », s’interroge-t-il.

« Cela ne signifie pas que les élites politiques arabes et africaines ne sont pas pour rien dans les conditions ayant conduit à cette situation de déliquescence, de non-paix et de chaos”, a noté M. Haddad, ajoutant que “le fait que les pays occidentaux soutiennent le séparatisme, cela dénote la persistance de la mentalité des conférences de Berlin et d’Algésiras et des accords Sykes-Picot”.

Il a souligné que “cela se produit au moment où ces mêmes pays encensent l’unité de l’Espagne contre les mouvements d’indépendance en Catalogne et au Pays basque et de la France contre les mouvements de libération de la Corse et de la Nouvelle-Calédonie”.

“Les européens disent ainsi aux Arabes, aux Africains, aux Asiatiques ainsi qu’à tous ceux qui ont souffert du colonialisme : ce qui convient à l’Europe ne convient pas aux autres. Car nous sommes des démocrates et vous des totalitaires”, a conclu M. Haddad.

Dans la même catégorie