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L’ESPOIR ET LA PEUR FACE À LA MONTÉE DES EAUX DU FLEUVE SÉNÉGAL


  25 Août      46        Environnement/Eaux/Forêts (6451),

 

Podor, 25 août (APS) – Les paysans s’adonnant aux cultures de décrue dans le département de Podor (nord) se réjouissent de la montée des eaux du fleuve Sénégal, qui ont atteint mercredi 4,13 mètres au quai Elhadj-Boubou-Sall, tout en redoutant d’éventuelles inondations qui pourraient découler de cette crue.

‘’A ce rythme, nous espérons que toutes les plaines inondables dans notre zone pourraient être bien arrosées’’, a dit à l’APS Abdoul Ibra, un agriculteur rencontré près du pont du marigot Gayo, entre les villages de Mboyo et Donaye.

Mercredi, le niveau du fleuve s’est hissé à 4,13 mètres, contre 4,11 mètres, mardi, et 3,61 mètres à la même période de l’année dernière.

Cette situation est de bon augure pour les paysans qui s’adonnent aux cultures de décrue, lesquelles, jadis, permettaient la récolte d’importantes quantités de mil dans les champs situés dans les cuvettes de décantation.

Dans le même temps, les ménages ruraux mettaient en valeur d’autres terres exondées des berges du fleuve, en y cultivant du niébé, de la patate douce, etc.

Cependant, cette avancée de la crue suscite des craintes dans certaines zones, notamment les points bas, où les populations craignent le retour des inondations.

Ces craintes sont d’autant plus fondées que la plupart de ces villages sont situés entre le fleuve Sénégal et ses affluents, le Doué, le Ngallenka, le Gayo et le Guélonga.

Il en est ainsi du village de Doué, logé à l’intersection du fleuve Sénégal avec l’affluent du même nom.

‘’Le village de Doué est menacé’’, a prévenu Alhousseynou Sall, l’un de ses habitants.

‘’Dans quelques jours, nous serons obligés de prendre la pirogue pour nous rendre à Podor. Ce sera la même chose pour les personnes malades, qu’il faudra conduire à l’hôpital’’, a-t-il dit.

M. Sall estime que la construction d’une route bitumée entre Doué et la capitale départementale, Podor, pourrait être une solution à l’enclavement du village. Les populations souhaitent aussi la construction d’une digue de protection capable de protéger éventuellement des eaux fluviales les populations et les aménagements hydroagricoles du village.

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