AGP Guinée : Le Syli Espoir jouera son match de barrage qualificatif aux JO Paris 2024 le 09 Mai AGP France : La Guinée construit un immeuble R+6 pour sa représentation diplomatique à Paris MAP Deux civils tués par des hommes armés dans l’Extrême-Nord du Cameroun AGP Guinée : Les nouveaux ministres prêtent serment devant le chef de l’Etat MAP L’interaction entre l’Islam et les sociétés africaines en débat MAP Afrique du Sud: quatre morts dans une fusillade au KwaZulu-Natal MAP Niger: cinq terroristes neutralisés dans l’ouest du pays (armée) AIP Lancement de la première planification stratégique globale pour la conformité du travail à Abidjan AIP 51 greffiers s’engagent à accomplir leur mission avec professionnalisme AIP La ministre Belmonde Dogo réaffirme l’engagement du gouvernement dans le relogement des déguerpis de Gesco

L’expérience de la régionalisation au Maroc mise en avant au Salon des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire


  29 Septembre      76        Société (44869),

 

Abidjan, 29/09/2022 (MAP) – L’expérience de la régionalisation au Maroc a été au centre d’une rencontre organisée, jeudi à Abidjan, dans le cadre des activités de la 2-ème édition du Salon des collectivités territoriales de Côte d’Ivoire, qui se tient du 29 septembre au 1er octobre avec la participation du Maroc comme invité d’honneur.

Dans une présentation axée sur le thème «Le processus de décentralisation au Maroc: de la décentralisation naissante à la régionalisation avancée», M. Aziz Abarat, Chef de Division à la Direction générale des Collectivités territoriales au ministère de l’Intérieur, a livré à l’assistance un aperçu sur le processus de la décentralisation au Maroc, l’encadrement constitutionnel de la régionalisation, les compétences dévolues aux collectivités territoriales, et la mise en œuvre de la régionalisation avancée.

La politique de décentralisation territoriale était un choix stratégique irréversible, émanant d’une volonté royale, a-t-il souligné, faisant remarquer que le processus, qui se veut évolutif, graduel et dynamique, constitue une composante principale des chantiers de réforme au Maroc.

Et de poursuivre que la régionalisation avancée est un chantier maroco-marocain, couronnement de l’évolution du processus de la décentralisation.

La régionalisation avancée escomptée, tel qu’il ressort des multiples messages et discours de SM le Roi, a-t-il insisté, n’est pas un simple aménagement technique ou administratif; et non seulement un ensemble de lois et de procédures administratives.

Elle est la traduction d’une option résolue pour la rénovation profonde et la modernisation des structures de l’Etat, et pour la consolidation du développement intégré, le support d’une approche pratique en matière de gouvernance territoriale, et le moyen le plus efficace de venir à bout des problèmes locaux et de satisfaire les demandes des populations qui en sont affectées, a expliqué M. Abarat.

Basée sur deux fondements que sont être à l’écoute des citoyens et les associer à la prise de décision, la régionalisation avancée est la pierre angulaire sur laquelle l’Administration doit s’appuyer pour rapprocher le citoyen des prestations et des services et du centre de décision, a-t-il enchaîné.

Au Maroc, la régionalisation avancée est conçue comme une véritable politique publique, mise sur l’Agenda du gouvernement depuis 2011, comme axe stratégique des Programmes gouvernementaux : «La mise en place de la régionalisation avancée et la consolidation de la décentralisation et de la déconcentration», a-t-il encore ajouté.

M. Abarat a tenu dans ce sens à expliquer les quatre phases de la régionalisation, à savoir la phase de réflexion (2008-2011), la phase de mise en œuvre (2011-2015), la phase de construction (2015-2019) et celle de l’accélération du déploiement (à partir de 2020).

Dans son exposé, il a jeté la lumière notamment sur le découpage administratif, qui a donné lieu à 12 régions au lieu de 16, l’encadrement constitutionnel de la décentralisation et les principes prônés à cet égard, les attributions, compétences et missions des Collectivités territoriales (CT) et leurs domaines d’intervention.

Il a aussi détaillé les conditions et outils d’exercice des compétences, l’accompagnement de la mise en œuvre de la régionalisation, les objectifs de la déconcentration administrative, et le droit de regard de l’Etat sur les CT.

Il a, par ailleurs, fait remarquer que la régionalisation avancée est une œuvre de longue haleine, sa mise en œuvre pleine et entière nécessite au moins deux mandats, tel qu’il a été suggéré par la Commission consultative de la régionalisation.

Toutefois, a rassuré M. Abarat, le bilan de mise en œuvre de ce chantier durant le premier «mandant constitutif», reste positif, en dépit des défis qu’il y a lieu de relever, notamment ceux relatifs aux disparités à la fois intra- et inter-régionales auxquelles sont confrontées les régions.

Le Salon des Collectivités Territoriales (SACT), tenu cette année autour du thème «Développement des territoires: Actions publiques et solutions privées», vise à créer un cadre inclusif de réflexion et de rencontre entre les acteurs, les partenaires, les décideurs et le grand public sur les questions liées à la décentralisation et au développement local.

Il est aussi le rendez-annuel de tous les acteurs de la commande publique et l’ensemble de leurs partenaires institutionnels et privés, les partenaires spécialisés dans la gestion, les services, l’aménagement et le développement des collectivités territoriales.

Dans la même catégorie