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L’IMPACT DU COVID-19 SUR LES ACTIVITÉS DES FEMMES RURALES FAIT CRAINDRE UNE INSÉCURITÉ ALIMENTAIRE (CNCR)


  16 Octobre      48        Economie (17741),

 

Thiès, 15 oct (APS) – La pandémie de Covid-19 risque d’entraîner « une insécurité alimentaire », à cause de son impact sur les activités économiques des femmes rurales, a prévenu, jeudi, à Thiès (ouest), une responsable du Conseil national de concertation et de coopération des ruraux (CNCR).

Le Collège des femmes du CNCR (CDF-CNCR) dit craindre « une forte diminution » des activités agricoles, aquacoles, forestières, de pêche et d’élevage menées par les femmes vivant dans les zones rurales.

« Quand on note une diminution de toutes ces activités, avec une répercussion sur les rendements et les revenus (…), on craint un déficit alimentaire », affirme la présidente du CDF-CNCR, Yaram Fall.

Elle prenait part à l’ouverture d’un atelier de formation des femmes rurales à l’utilisation des nouvelles technologies.

L’atelier est organisé à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme rurale, au siège de la Fédération des ONG du Sénégal.

Selon Mme Fall, la CDF-CNCR a constaté que les femmes intervenant surtout dans les exploitations familiales agricoles, forestières et pastorales sont parmi les personnes qui ont le plus subi les conséquences de la pandémie de Covid-19.

Les femmes du CNCR craignent, en raison de ce constat, la survenue d’une « insécurité alimentaire », surtout si des mesures ne sont pas prises pour renforcer la résilience des femmes travaillant dans les domaines de la pêche, de l’agriculture, de la foresterie, de l’élevage et de l’aquaculture.

« Dès le début de la crise, des stratégies de résilience ont été élaborées » par le CNCR, l’une des plus grandes organisations paysannes du pays, a-t-elle rappelé, ajoutant que les fonds mis en place sont « totalement épuisés ».

« D’où la nécessité de réfléchir à de potentielles collaborations avec des partenaires et [de] mettre en place un dispositif de valorisation des produits locaux, pour atténuer l’impact de la pandémie de Covid-19 sur les exploitations » familiales, a ajouté Yaram Fall.

Au plan sanitaire, a-t-elle constaté, les femmes ont eu d’énormes difficultés pour se rendre dans les établissements de santé, lors de la suspension des transports interurbains, une mesure qui avait été prise par le gouvernement pour rompre la chaîne de transmission du Covid-19.

La suspension des activités économiques, conséquence de la pandémie, a engendré un déficit de revenus pour les femmes, selon le CNCR.

La secrétaire générale du CDF-CNCR, Adama Sow, a évoqué la nécessité d’ »ouvrir des fenêtres de résilience » au profit des femmes, en les aidant à écouler leur production sur le marché international, à l’aide du commerce électronique.

C’est également, a-t-elle dit, un moyen pour les femmes rurales d’exploiter les potentialités qu’offre le commerce en ligne.

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