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L’INDUSTRIE PHARMACEUTIQUE EN AFRIQUE AU CENTRE D’UN PANEL


  25 Août      65        Industrie (257), Santé (15362),

 

Lomé, 25 août (ATOP) – La pandémie de coronavirus a mis en évidence « la vulnérabilité du continent en matière de vaccins, de médicaments, ou autres produits de santé », a reconnu le mardi 23 août, la commissaire de l’UA en charge de la santé, Mme MinataSamateCessouma.

« Lorsqu’on voit la situation sur le continent, l’Afrique a environ 400 fabricants de médicaments pour répondre aux besoins de près de 1 milliard 400 millions d’habitants. Les médicaments que nous fabriquons ne peuvent pas suffire », a souligné Mme Cessouma, dans un panel à la 72ème session de l’OMS pour l’Afrique consacré à l’industrie pharmaceutique en Afrique et aux conséquences post covid 19.

Les panélistes dont la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique, Dr MatshidisoMoeti ont planché sur la dépendance excessive des médicaments, la pénurie des ressources humaines et l’accès limité aux médicaments. Ils ont réfléchi sur les forces et faiblesses des firmes pharmaceutiques à fournir des médicaments surtout en période de crises sanitaires comme la pandémie à coronavirus, les épidémies d’Ebola et de la fièvre Lassa.

Sur le continent, a laissé entendre Mme Cessouma, il est établi des partenariats pour la fabrication de vaccins et fournir des doses conséquentes de médicaments. Elle a salué l’Afrique du Sud, l’une des pionniers en termes de délivrance de vaccins, le Sénégal, le Rwanda et d’autres pays qui produisent des vaccins sur le continent.

Vers la création de pôle de fabrication des médicaments

En termes d’innovations pour le soutien au financement et à la transformation de l’industrie pharmaceutique, la directrice régionale de l’OMS pour l’Afrique a fait savoir que l’UA envisage la création de pôle de fabrication des médicaments à travers le continent. La première étape sera la construction de nouveaux secteurs pharmaceutiques qui doivent soutenir les économies du continent afin d’assurer la fabrique des vaccins. « Il nous faut aller vers la diversification et surtout la coopération entre les Etats membres, les fabricants locaux de vaccins et les communautés économiques régionales, les agences de réglementation et les institutions africaines de financement en vue d’une intégration », a ajouté Dr Moeti.

La commissaire à la santé de l’UA, a relevé la faiblesse des ressources financières et la récurrence des chocs extérieurs notamment la crise en Ukraine. Elle a insisté sur l’intégration pour permettre aux petites et moyennes entreprises de fabriquer des médicaments en vue de faciliter l’accès au marché et de disposer des réseaux de vente aussi bien sur le continent qu’à l’extérieur. D’après elle, la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECaf) est une opportunité qui favorisera le développement industriel pour réduire la dépendance vis-à-vis des partenaires non africains et d’amener le continent à trouver des solutions aux différentes crises.

500 millions de dollars à investir

« Nous avons créé un fonds qui vise à lever 500 millions de dollars pour soutenir nos fabricants et nous sommes actuellement à 200 millions. Nous continuons le travail pour avoir l’argent qu’il faut pour soutenir justement l’industrie pharmaceutique », a dit Mme Cessouma.

La commissaire à la santé de l’UA a aussi évoqué la réglementation pour protéger le marché sur le continent et le renforcement de cette réglementation à travers l’harmonisation des législations et l’Agence africaine de médicaments.

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