Dakar, 19 mai (APS) – Des journalistes ont entamé, jeudi, une formation sur l’information climatique à l’initiative du ministère de l’Environnement et du développement durable.
’’Des journalistes sont formés aux outils de diffusion de l’information climatique afin de la rendre accessible aux populations (…)’’, a indiqué Madeleine Diouf Sarr, cheffe de division, changements climatiques au ministère de l’Environnement et du développement durable.
Elle présidait, jeudi, une session de formation sur les changements climatiques à l’endroit des journalistes.
Mme Sarr a assuré que cette formation prend en compte toutes les notions, les concepts, les décisions qui sont prises sur les questions relatives au changement climatique.
’’Ce renouvellement des formations est fondamental sur les questions techniques qui sont la base pour comment mieux comprendre le phénomène (….)’’, a-t-elle expliqué.
’’Nous nous inscrivons dans cette dynamique, dans le but de préparer une équipe d’experts en communication, de journalistes sur ces questions en vue d’une meilleure diffusion de ces problématiques, en tenant compte des résultats sortis de la COP 26 de Glasgow et dont nous allons poursuivre l’opérationnalisation avec la COP 27 en Egypte’’, a-t-elle ajouté.
Sur la finance climatique, a-t-elle avancé, nous savons que nos pays sont très vulnérables face aux chocs climatiques et cela crée des coûts additionnels. ’’Il est bon de comprendre comment elle s’identifie, se définit. C’est cela, la dimension scientifique du changement climatique à prendre en charge’’, a dit Mme Sarr.
De plus, a-t-elle souligné, les changements nécessitent une réduction des émissions de gaz à effets de serre.
Alors qu’on parle de géopolitique en termes de transition écologique, il est ainsi ‘’indispensable, de savoir pourquoi cette transition et quels sont les efforts à faire, au niveau mondial, en fonction des capacités des pays mais également de leur niveau de responsabilité historique’’, a dit Madeleine Diouf Sarr.
A cela, s’ajoute, a-t-elle poursuivi, la question des pertes et dommages de plus en plus cruciaux pour les pays en développement avec la récurrence des événements climatiques avec leurs préjudices.
’’Ce sont des questions importantes sur la prise en charge de ces phénomènes pour préserver les besoins des générations futures qu’il faut comprendre et savoir communiquer’’, a relevé Madeleine Diouf Sarr.
Elle a assuré que des solutions existent avec l’appui des médias.