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« L’initiative de Lomé », la déclaration politique en substance


  20 Janvier      208        Santé (15361),

 

Lomé, 20 jan. (ATOP) – Réunis en un sommet au Togo, sept chefs d’Etat africains ont procédé à la signature d’une déclaration de politique sur la lutte contre les faux médicaments, dite « L’initiative de Lomé ».

Cette déclaration politique, lue par le ministre togolais de la Santé, Pr. Moustafa Mijiyawa dit en substance ce qui suit :

« Nous, chefs d’Etat et de gouvernement africains, des Républiques du Congo, de la Gambie, du Ghana, du Niger, de l’Ouganda, du Sénégal et du Togo, réuni à Lomé le 18 janvier 2020, conscient de la gravité et l’urgent du problème que constitue le trafic des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés ; constatant que ce trafic touche particulièrement le continent africain ; profondément préoccupés par le fait que les trafics des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés continuent de croitre et causent de graves dommages sanitaire dans les pays africains, endommageant également leurs économies ; rappelant que dans le cadre du programme de développement durable à l’horizon 2030, adopté par l’assemblée générale des Nations Unies le 27 septembre 2015. Les Etats membres des Nations Unies ont choisi de considérer l’accès à des médicaments et vaccins essentiels sûrs, efficaces, de qualité et abordables, comme un élément constitutif de la couverture sanitaire universelle ; préoccupés par le fait que les trafics des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés participent au financement de la criminalité transnationale organisée, qui finance notamment le terrorisme et que cela constitue une grave menace sécuritaire ; constatant que les trafics des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés résultent, entre autres, facteurs de l’absence ou de difficultés d’application de pénalisation de ce trafic dans les Etats africains ; rappelons l’engagement pris par la convention du conseil de l’Europe sur la contrefaçon de produits médicaux et de primes similaires, impliquant des menaces pour la santé publique ; rappelant tous les engagements et déclarations de l’Organisation des Nations Unies, de l’Union africaine et de l’Organisation Mondiale de la Santé et d’autres organisations internationales et régionales contre les trafics des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés ; saluant le rôle de la Fondation Brazzaville dans cette initiative ; conscients qu’il incombe aux gouvernements de jouer un rôle majeur dans la lutte contre ce trafic.

Nous les signataires de cette déclaration avons décidé de lancer une initiative africaine pour lutter contre ce trafic et assurer à nos citoyens un accès à des médicaments de qualité ; donnons mandat à nos gouvernements de travailler à la finalisation de l’accord-cadre sur la criminalisation du trafic des produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés figurant en annexe de la présente déclaration.

Nous nous engageons à signer l’accord-cadre et son annexe, la feuille de route dans sa rédaction définitive qui nous engage, premièrement à introduire dans nos juridictions respectives des lois et sanctions pénales pour criminaliser le trafic de produits médicaux de qualité inférieure et falsifiés.

A coopérer pour assurer le respect de ces lois et leur application rigoureuse ; à mettre en place des mécanismes nécessaire pour garantir la mise en œuvre de cette initiative ; demandons à la Fondation Brazzaville de continuer à nous accompagner dans la mise en œuvre des structures et des outils juridiques permettant la réalisation de cet accord ; reconnaissons que la signature de cet accord participe à une mobilisation plus large pour améliorer l’accès à des médicaments qui ne portent pas atteinte à la santé de nos populations et concitoyens. Nous nous engageons résolument à conjuguer nos efforts au-delà de cet accord par des mesures et actions nécessaires ; encourageons la Fondation Brazzaville à continuer l’ensemble de ces efforts dans la lutte contre ce trafic et, entre autres, à jouer un rôle de soutien et de suivi dans cette initiative ; invitons les autres pays africains à rejoindre cette initiative et appelons à l’intensification des efforts déployés au niveau national, régional et international pour lutter contre ce fléau ».

ATOP/AR/MEK

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