MAP L’Afrique du Sud, un point chaud de la pollution atmosphérique dans le monde (Greenpeace) AIB Gestion des refugiés : le Mali, le Burkina et le HCR signent un accord tripartite révisé AIB Burkina : Le Premier ministre s’engage pour la restauration du parc Bangr Wéogo AIB Burkina : Plus de 10 milliards de FCFA engagés en 2024 pour booster la production locale de la volaille et du poisson APS SENEGAL-CULTURE-FINANCEMENT / Lancement officiel des activités du Fonds de développement des cultures urbaines et des industries créatives AGP Dialogue national : le président Oligui Nguema échange avec les membres du bureau AGP Gabon : Bientôt un recensement des biens de l’Etat AGP Coopération Gabon-France : un forum économique en perspective APS SENEGAL-PRESIDENTIELLE / Bassirou Diomaye Faye reçu en audience par Macky Sall MAP Afrique du Sud: Zuma exclu des prochaines élections (Commission électorale)

Litige sur la désignation des arbitres : «Je n’ai pas tranché en faveur de la Linafp» (Alain-Claude Bilié-By-Nzé)


  17 Décembre      46        Sport (12592),

 

Libreville, 17 Décembre (AGP) – Le ministre gabonais des Sports, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, a conforté la Ligue nationale de football professionnel quant à sa compétence de désigner les arbitres au sein des championnats nationaux. Dans son verdict rendu le 14 décembre dernier, le département des sports fonde sa position sur la Convention signée le 16 octobre en 2012 entre la Fégafoot et la Linafp. La position de la tutelle a suscité des interprétations. Pour certains, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, est allé à l’encontre de la note circulaire de la CAF et pour d’autres, sa position est juste, car elle s’appuie sur des textes juridiques.

La position du ministre d’Etat, en charge du Sport, Alain-Claude Bilié-By-Nzé, qui reconnaissait, vendredi dernier, la désignation des arbitres du National Foot 1 et 2, à la Linafp, a suscité une vague de réactions auprès des observateurs. Dans les réseaux sociaux et groupes à intérêt, les commentaires pleuvaient. La plupart condamnaient la position de la tutelle, qui serait allée à l’encontre de la Confédération africaine de football (CAF), qui recommande à ses associations membres de mettre en place des Commissions arbitrales avec comme prérogative la désignation des arbitres devant officier les compétitions nationales.

Accusé à tort ou à raison d’avoir tranché en faveur de la Ligue nationale de football professionnel, Alain-Claude Bilié-By-Nzé s’est défendu, le week-end dernier, au cours d’une interview accordée à quelques organes de presse gabonais. «Le ministère des Sports ne s’est pas prononcé en faveur de la Linafp. Le ministère a fait une lecture de la convention qui lie la Fégafoot et la Linafp. Dans cette organique, la question de l’arbitrage relève clairement de la compétence de la Fégafoot, qui est reconnue par la FIFA et par la CAF. En effet, il se trouve, que la Fégafoot a librement accordé à la Linafp l’exclusivité de la désignation des arbitres pour les compétitions organisées sur le plan local», a déclaré le ministre d’Etat.

Si la note circulaire de la CAF, datée du 10 mai 2018, confie clairement la désignation des arbitres et le «contrôle exclusif» à la commission arbitrage à la Fégafoot, Alain-Claude Bilié-By-Nzé a indiqué qu’il n’est pas allé à l’encontre des orientations de l’instance africaine. «Nous avons tout simplement lu la convention qui lie les deux institutions», a-t-il précisé. Et de poursuivre : «Nous avons d’un côté des dispositions de la FIFA reprises par la CAF et de l’autre côté, la convention entre la Fégafoot et la Linaf. Il y a également, les statuts de la Fégafoot et le règlement du championnat, tous ces instruments nationaux donnent la prérogative à la Linafp pour désigner les arbitres», explique le membre du gouvernement.

Toutefois, dans sa décision qui est loin de faire l’unanimité, M. Bilié-By-Nzé ne rejette pas le fait que la désignation des arbitres peut être rétrocédée à la Fégafoot. Cela ne peut être possible que si les deux institutions s’assaillent pour revoir le contenu de la convention.

Pour le membre du gouvernement, il n’y a aucune raison que cela ne soit pas pris en compte par la tutelle. D’ailleurs, c’est ce que souhaite la Linafp par la voix de son directeur en communication et marketing, Bertrand Leckobat Ilombo. «La Linafp ne s’oppose pas à la reprise de tout ce qui est de la compétence au tour de l’arbitrage, il faut simplement que les deux parties trouvent un terrain d’entente pour revoir la convention qui donne les pleins pouvoirs à la Linafp, dans le cadre de la désignation des arbitres pour les compétitions qu’elle organise».

C’est dire que le bureau que dirige Brice Mbika Ndjambou ne ferme pas la porte à la Fégafoot, qui est d’ailleurs au-dessus d’elle, d’autant plus que la Linafp est un démembrement technique de la Fégafoot.

Dans la même catégorie