Dakar, 14 nov (APS) – L’Observatoire de la qualité des services financiers (OQSF) est un acteur pilote dans la mise en œuvre des actions d’éducation financière, à travers l’accompagnement des usagers et des opérateurs financiers, en vue d’une plus grande inclusion financière, a rappelé jeudi son secrétaire exécutif, Mamadou Habib Ndao.
L’OQSF a formé 1.850 promoteurs de projets, de micro-entreprises, de petites et moyennes entreprises, d’autres unités de divers secteurs d’activité, ainsi que des acteurs des médias, a dit M. Ndao au cours une session de sensibilisation et de formation du Collectif des journalistes économiques (COJES) sur l’inclusion financière. Le but de cette session est de permettre à ses bénéficiaires d’être des relais de la dissémination des facteurs d’inclusion financière auprès du public. Cette collaboration avec la presse ‘’illustre parfaitement notre volonté d’assurer la mutualisation des ressources et expertises respectives, dans la perspective d’une coopération plus efficience au profit d’une éducation financière de masse’’, a souligné M. Ndao. ‘’Les acteurs des médias sont invités à mettre en pratique les compétences acquises, afin de renforcer la confiance des populations vis-à-vis des banques, des compagnies d’assurances ou des services financiers décentralisés’’, a précisé le secrétaire exécutif de l’OQSF. C’est en tenant compte de ces enjeux que l’observatoire cherche, dit-il, à ‘’accompagner les usagers, les opérateurs financiers, les régulateurs et les pouvoirs publics en vue d’une plus grande inclusion financière’’. L’atelier de sensibilisation destiné aux journalistes se tient dans un contexte marqué par le démarrage de la Semaine nationale de l’inclusion financière, qui sera célébrée du 18 au 23 novembre, sous l’égide de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest. L’OQSF et le COJES veulent favoriser un cadre d’échange ‘’fructueux’’ entre eux, sur les facteurs de promotion de l’inclusion financière et vulgariser les bonnes pratiques en matière d’éducation financière de masse, selon Mamadou Habib Ndao.