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LOÏC FAUCHON VEUT QUE LE 9E FORUM MONDIAL DE L’EAU DÉBOUCHE SUR « DES RÉPONSES POUR LE DÉVELOPPEMENT »


  18 Mars      65        Environnement/Eaux/Forêts (6388),

 

Dakar, 18 mars (APS) – Le président du Conseil mondial de l’eau, Loïc Fauchon, souhaite que le 9e Forum mondial de l’Eau, qui s’ouvre lundi à Diamniadio, débouche sur des réponses pour la paix et le développement.

Cette rencontre « va mettre en exergue des réponses africaines. C’est cela l’originalité de ce forum organisé en terre africaine », a souligné M. Fauchon au cours d’une conférence de presse qu’il animait, vendredi, à Dakar, en prélude du 9e Forum mondial de l’eau (21 au 26 mars) qui se tient au Sénégal. Il va porter sur le thème : « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement ».

« Des propositions très concrètes seront partagées lors de cet événement mondial, car l’eau est bien universel, un droit humain », a indiqué le président du Conseil mondial de l’eau.

« L’eau est un sujet de culture. Elle a une place dans toutes les cultures, les religions. Elle est essentielle », a ajouté M. Fauchon.

Selon lui, cette rencontre diffère d’une conférence internationale. Ce qui veut dire que « chacun, physiquement, peut venir participer pour porter ses inquiétudes, ses préoccupations et les solutions qu’il préconise ».

Il note qu’un forum « est un rassemblement à la fois, thématique, politique », précisant que plus de 800 organisations dans le monde ont travaillé sur les thématiques qui seront exposées ou synthétisées à cette occasion.

Parlant du thème de la rencontre, à savoir « La sécurité de l’eau pour la paix et le développement », M. Fauchon alerte pour qu’il soit mis fin à l’exode rural, « car d’ici 2050, 70 % de la population mondiale seront dans les villes ».

Il prévient que si le monde « n’est pas capable de sécuriser l’eau nécessaire à la production alimentaire de demain, nous allons passer au travers ».

D’après Loïc Fauchon, « la première priorité reste la sécurisation de l’eau, la deuxième concerne la production alimentaire et le dernier aspect s’intéresse à la coopération ».

« La coopération internationale doit être revue de fond en comble, car elle se fonde sur des relations coloniales. Les mécanismes de coopération datent de 50 ans. Ils doivent être revus pour une coopération beaucoup plus égalitaire », a-t-il préconisé.

« Il faut, aujourd’hui, revoir les conditions de la circulation de la coopération en termes de connaissances et de finances », a-t-il poursuivi, en évoquant une autre priorité relative à l’innovation et à la connaissance.

« Nous sommes venus aujourd’hui en Afrique subsaharienne, car nous avons vu émerger de très nombreuses solutions dans la gestion qui sont africaines, asiatiques et qui ne sont pas simplement des solutions européennes. Nous avons besoin d’un partage réel de la connaissance de l’innovation », a-t-il dit.

Le Conseil mondial de l’Eau est co-organisateur du 9e Forum mondial de l’Eau avec l’Etat du Sénégal et la Ville de Dakar.

Cette une organisation internationale lancée en 1995 regroupe environ 400 organisations internationales, mais aussi des Etats, des gouvernements, des autorités locales, ainsi que les entreprises venant de 60 pays différents à travers le monde.

« Nous sommes une toute petite organisation, un lobby, un agitateur d’idées pour sensibiliser le public sur le fait que l’eau est un problème essentiel de ce siècle, et si on ne règle pas un certain nombre de difficultés liées à l’accès à l’eau, on court une grande insécurité politique, économique, sociale et culturelle’’, a insisté Loïc Fauchon.

Il considère qu’une autre des missions du Conseil mondial de l’eau est de « convaincre le politique que l’eau est une vraie priorité, car étant un sujet politique ».

M. Fauchon a relevé, de ce point de vue, trois principaux piliers à la base de la création du Conseil mondial de l’Eau que sont la gouvernance, les connaissances et les finances.

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