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L’UE appelée à considérer les priorités du gouvernement de la RDC


  5 Octobre      73        Politique (25362),

 

Kinshasa, 05 octobre 2020 (ACP).- Le vice-Premier ministre, ministre du Budget, Jean-Baudouin Mayo Mambeke, a demandé lundi à Kinshasa, à l’Union européenne (UE) à considérer les documents stratégiques comportant les priorités du gouvernement à court et moyen terme, élaborés selon les principes de la déclaration des parties sur l’efficacité de l’aide et le consensus.

« Au nom du premier ministre, je lance un vibrant appel à notre partenaire traditionnel l’UE à soutenir notre démarche traduite au travers nos deux documents stratégiques par des appuis budgétaires conséquents », a déclaré le ministre Mayo, à l’ouverture de la deuxième session du dialogue politique entre la RDC et l’UE qui se tient du 5 au 6 octobre dans la capitale congolaise.

Pour le vice-Premier ministre Mayo, qui représentait le Premier ministre Sylvestre Ilunga Ilunkamba, plusieurs interventions méritent d’être soulevées  notamment, celle de savoir si les objectifs principaux poursuivis dans le cadre de ce partenariat ont été atteints et quels ont été leur impact dans la vie sociale de la population.

Une approche partagée

L’Ambassadeur de l’Union Européenne en RDC, Jean-Marc Chataigner, a pour sa part, indiqué que ce dialogue devrait permettre de nourrir une approche partagée sur l’atteinte de différents objectifs en matière de paix et de sécurité dans l’est de la RDC ainsi que de consolidation de la démocratie et de l’amélioration des modes de gouvernance politique et économique pour attirer des investissements étrangers mais aussi permettre le développement du secteur privé congolais.

« Ceci est l’occasion privilégiée de se pencher sur ce que nous avons réalisé ensemble et de voir comment redynamiser et repenser ensemble notre partenariat pour le rendre encore plus bénéfique pour nos populations. A travers des échanges ouverts et parfois contradictoires, sans tabou, nous essayerons de construire ensemble un chemin vers ces objectifs, avec des engagements mutuels », a-t-il ajouté.

Ces assises ont pour objectif entre autres de faciliter la définition de priorités et de principes communs en particulier, en reconnaissant les liens existant entre les différents aspects des relations nouées entre les parties et entre les divers domaines de la coopération prévus par l’accord de Cotonou. Il s’agit également d’échanger sur les informations de ce partenariat ainsi que de faciliter les consultations et renforcer la coopération entre les parties au niveau international, tout en promouvant un système multilatéral efficace.

Plusieurs ministres et des chefs de missions diplomatiques des États membres de l’Union européenne ont pris part à cette séance d’ouverture.

L’accord de Cotonou fixe les rapports entre l’Union européenne et les États d’Afrique, Caraïbes et Pacifique (ACP).

Il a été signé en 2000 après l’expiration de la convention de Lomé , avec pour objectif de rétablir les équilibres macro-économiques, de développer le secteur privé, d’améliorer les services sociaux, de favoriser l’intégration régionale, de promouvoir l’égalité des chances homme-femme, de protéger l’environnement et d’abolir de manière progressive et réciproque, les entraves aux échanges commerciaux.

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