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M. El Yazami appelle à Benguerir à renforcer la coordination scientifique entre les chercheurs africains sur la question de la migration


  6 Décembre      127        Migration (546),

 

Rabat, 06/12/2018 (MAP) – Le président du Conseil national des droits de l’Homme (CNDH), M. Driss El Yazami, a plaidé jeudi à Benguerir, pour le renforcement de la coordination scientifique entre les chercheurs africains sur la question de la migration.

Intervenant aux travaux d’un séminaire organisé par le CNDH sous le thème « dynamiques migratoires en Afrique, état des lieux et défis : pour un agenda commun de recherche », M. El Yazami a noté une carence en Afrique en termes de statistiques et de recherches académiques sur la question de la migration.

Et de relever l’importance d’établir les premiers contours d’un agenda africain de recherche académique sur la migration intégrant les diverses disciplines et sensible à l’association des diverses parties prenantes (ONG, organes de l’Union africaine, agences internationales).

Par ailleurs, il a relevé une prise en conscience de l’importance des flux migratoires Sud-sud car, a-t-il expliqué, et contrairement à une idée largement véhiculée auprès des opinions publiques, à peine 16,6% des migrants africains se dirigent vers l’Europe.

La migration africaine est ainsi fondamentalement intra-régionale, a-t-il ajouté, indiquant dans ce sens que 4 sur 5 migrants du continent restent en Afrique.

M. El Yazami a en outre, fait remarquer « une politisation accrue » et une instrumentalisation de la question migratoire même dans les sociétés démocratiques en installant la peur, la méfiance et la xénophobie.

La représentante de l’UNESCO pour le Maghreb, Mme Golda El Khoury, a pour sa part, relevé que la recherche sur la migration permettra de saisir tous ses impacts à court et long terme, soulignant la nécessité d’élaborer un programme de recherche africain sur les migrations.

Dans le futur, les pays africains, qui ont une vision spécifique qui doit être entendue sur la migration, joueront un rôle important en termes de gestion de la mobilité avec de nombreuses répercussions sur le développement politique, social, culturel, économique et urbain des sociétés, a-t-elle insisté.

Mme Golda El Khoury a en outre, salué le CNDH pour toutes les initiatives stratégiques que cette institution a su prendre sur la question de la migration au Maroc, soulignant que l »UNESCO partage avec le CNDH l’objectif d’encourager et de soutenir les dynamiques de la recherche académique sur la migration en Afrique.

L’adjointe de la cheffe de mission de l’Organisation internationale pour les migrations (OIM), Theresa Botella, a de son côté, noté que la collecte des données sur la migration permettra de mieux comprendre la réalité du phénomène et agir en conséquence, appelant à promouvoir les aspects positifs de la migration et à élaborer une stratégie commune pour améliorer les données sur la migration.

Organisée en partenariat avec le bureau de l’UNESCO au Maroc, l’université Mohammed VI Polytechnique de Benguerir, le Groupe OCP, et l’Ambassade de France au Maroc, cette rencontre connait la participation de près de 40 chercheurs issus de 17 pays (Espagne, Allemagne, Italie, Bénin, Afrique du Sud, Tanzanie, Sénégal, France, Cameroun, Cambodge, Canada, Kenya, Liban, Mali, Maroc, Niger et les Etats-Unis).

Cette rencontre vise à analyser les transformations des dynamiques de la migration et à établir les premiers contours d’un agenda africain de recherche académique sur la migration.

Les participants à ce séminaire débattront durant deux jours de thématiques se rapportant notamment à « mobilités et dynamiques migratoires en Afrique », « territoires et dynamiques migratoires » et « l’Afrique et ses réfugiés ».

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