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MACKY SALL : « LA CULTURE DE LA SANCTION DU MÉRITE EST UN FACTEUR DE JUSTICE SOCIALE »


  10 Février      80        Politique (25369),

 

Diamniadio, 10 fév (APS) – La culture de la sanction du mérite représente un facteur de justice sociale, de paix, de stabilité et de promotion de la démocratie et des droits de l’homme, a soutenu, jeudi, le chef de l’Etat, Macky Sall.

« Le mérite est une vertu, une disposition à bien agir. On a le mérite quand on fait des efforts pour bien atteindre un bon résultat et quand on accomplit son devoir tout court », a-t-il souligné, à l’ouverture de la 10e Conférence internationale des grandes chancelleries francophones.

Cette rencontre se tient au centre de conférences Abdou Diouf de Diamniadio (CICAD), en présence des grands chanceliers membres de la Conférence venus d’une vingtaine de pays membres, observateurs et invités dont la Gambie.

Le président Sall explique que « le mérite permet de lutter contre les comportements déviants et inappropriés, la dégradation des mœurs et la perte de nos valeurs, dont les conséquences sont négatives sur le développement socio-économique ».

Il estime que le mérite doit en conséquence « être encouragé et promu comme un viatique par tous et à tous les niveaux, secteur public comme secteur privé ».

Au Sénégal, « nous attachons une importance primordiale à la sanction du mérite », a souligné le président Sall, selon qui « les critères subjectifs et l’appartenance sociale n’ont pas leur place dans la récompense du mérite ».

Il affirme que « cest ce qui fait qu’une personne née d’une famille modeste peut se retrouver à un niveau de responsabilité et de pouvoir » que seul permet la compétence.

Le chef de l’Etat dit avoir « la conviction forte que la récompense est au bout de l’effort et qu’elle doit être décernée pour tout acte méritoire ».

Un outil fondamental de sensibilisation

Pour Macky Sall, les grandes chancelleries constituent un outil fondamental de sensibilisation des populations sur le respect des symboles de l’Etat, de contribution au renforcement du patriotisme et du civisme à travers les décorations, incarnation des valeurs morales et civiques de l’Etat.

« L’institution cultive chez les personnes décorées une satisfaction morale qui les stimule à bien faire et à mieux s’engager dans la voie de l’excellence », a-t-il ajouté.

Il précise que c’est tout le sens du thème de cette rencontre de trois jours, sur le thème « La sanction du mérite et de l’excellence : rôle des grandes chancelleries ».

« En mettant votre expérience personnelle exemplaire au service de la réflexion collective sur la sanction du mérite et de l’excellence, vous faites le choix de servir l’espace commun de la francophonie et des valeurs de solidarité et d’engagement », a-t -il souligné.

La conférence dont les travaux se poursuivront à huis clos, doit contribuer à améliorer dans la durée les systèmes de distinction nationale et la qualité des ressources humaines pour un meilleur choix des futurs candidats à la décoration.

Le chef de l’Etat s’est engagé à construire un nouveau siège fonctionnel et digne pour la Grande Chancellerie de l’Ordre national du Lion.

Cette 10e Conférence permettra de « mener une profonde réflexion dans un contexte marqué par une crise des valeurs civiques doublée d’une crise sanitaire », a estimé le grand chancelier de l’Ordre national du Lion, le général de corps d’armée Meïssa Niang.

L’enjeu des ces assises, qui, après 2015, se tiennent pour la deuxième fois au Sénégal, consiste à « mener une profonde réflexion dans un contexte marqué par une crise des valeurs civique doublée d’une crise sanitaire », a expliqué le général Niang.

Il va assurer la présidence de la Conférence à la suite du grand chancelier des ordres nationaux du Congo, colonel Norbert Okiokoutina.

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