Bamako, 03/12/2022 (MAP)-Le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) proche d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) a indiqué, dans un communiqué publié vendredi soir, être l’auteur de l’attaque du 30 novembre dernier ayant fait deux morts dans la région de Kayes, à l’ouest du Mali.
Dans la nuit de mercredi à jeudi 30 novembre, des hommes armés ont pris d’assaut le poste de douane et le camp des Forces armées maliennes (Fama) de de la ville de Yélimané, à 600 kilomètres, à l’ouest de Bamako, dans la région de Kayes, non loin de la frontière avec la Mauritanie.
Ce double assaut a fait deux victimes, un militaire et un civil selon des sources locales. L’attaque a été revendiquée vendredi soir par le Groupe de soutien à l’islam et aux musulmans (GSIM) .
Le Mali est confronté depuis 2012 à des attaques jihadistes récurrentes et est plongé dans une profonde crise sécuritaire et politique.
Parties du nord, les violences se sont propagées au centre du pays et aux Burkina Faso et Niger voisins.
Dans son communiqué, le GSIM, proche d’Al Qaida au Maghreb islamique (AQMI) s’en prend aussi ironiquement aux éléments de la compagnie sécurité privée russe, Wagner, qui, selon lui, « pillent et tuent les innocents, vendent leurs larcins sur les marchés, brûlent les villages et confisquent le bétail… »