Conakry, 1er août (AGP)- Malgré la grève lancée à Mamou, il y a de cela trois (03) semaines, par la Société Civile (SC) et le syndicat, les activités ont repris, mardi, 31 juillet 2018, dans la Commune Urbaine (CU) de Mamou, a constaté le correspondant de l’AGP dans la préfecture.
De la rue commerciale à la Route nationale N°1, tous se passent bien. Les boutiques et magasins sont rouverts, les chauffeurs des véhicules de transport en commun attendent leur tour aux seins des trois (03) gares routières de la ville.
Les vulgarisateurs, les gargotières et les marchands ambulants, eux aussi vaquent à leurs affaires. Les mototaxis se rivalisent dans le transport des passagers qui vont et viennent dans les quartiers périphériques, mais avec un prix presque doublé.
Les piétons aussi ont remplis les différents axes routiers, dont certains par manque d’argent.
Par ailleurs, certains citoyens sont assis dans des bars café en train de tiré les leçons de la grève passée.
Pour Mamadou Korko Barry, enseignant à la retraite, «les citoyens sont fatigués de la grève. Ce ne pas parce qu’ils ne veulent pas accompagner les syndicalistes, mais leurs revenus ne leur permettent pas de chômer. A Mamou, il y a certaines personnes qui ne gagnent leur pain quand sortant chaque jour».
«Cette grève de 21 jours n’a été qu’une perte pour les populations de Mamou, sachant que chacun avait un programme avant qu’elle ne soit organisée, et surtout du fait que le prix du litre du carburant à la pompe est reste le même», a lancé un observateur.
AOS/ST