Libreville, 03 Septembre (AGP) – L’artiste de renommé mondiale, Manu Dibango, 60 ans de carrière, a abandonné son saxophone pendant une semaine, pour la 5e édition des Sambas professionnels qui ont débuté lundi à Libreville, a constaté un journaliste de l’AGP sur place.
L’artiste, qui parraine pour la 1ère fois ce séminaire d’échange et d’expérience, aura la lourde et exaltante tache de donner le LA à la jeunesse présente afin porter haut leurs différents rêves pour le continent africain.
Pour Manu, «c’est assez spécial» de participer aux sambas professionnels parce que des jeunes ont décidé de «mobiliser» d’autres jeunes en Afrique pour que «ça bouge différemment» sur le continent.
«Le rêve des gens comme nous, au bout de 60 ans de carrière, c’est de voir de jeunes qui en veulent, et qui veulent que l’Afrique change en fabriquant leurs propres rêves dans leur continent», a déclaré Manu Dibango.
L’objectif de l’artiste et des autres panélistes est de donner des astuces pour la réussite du plus grand nombre sans être dans des moules préconçus.
Les Sambas professionnels donnent l’opportunité aux jeunes gabonais d’échanger, pendant une semaine, avec des professionnels dans certains domaines.
Depuis la première édition, ce sont 450 jeunes de 10 nationalités qui ont bénéficié de l’expertise de certaines icônes des médias ou du sport français issue de la diaspora, notamment le célèbre présentateur de TF1, Harry Roselmark, ou encore de l’ancien président de l’Olympique de Marseille, Pape Diouf.