Marrakech, 03/02/2023 (MAP) – Des artisanes et entrepreneures issues du Niger et du Mali ont visité vendredi, à Marrakech, le Centre d’éducation et de formation de la femme, un projet destiné à assurer aux personnes bénéficiaires une plus grande stabilité sociale et une insertion économique réussie.
Cette visite vise à permettre à ces femmes africaines, qui bénéficient au Maroc d’une session de formation portant sur le développement des capacités et l’entrepreneuriat dans le domaine des industries traditionnelles et artisanales, de prendre connaissance de projets socio-économiques réalisés au profit des femmes et au service de la promotion de leurs conditions socio-économiques et leur intégration dans la dynamique de développement national.
Inauguré par SM le Roi Mohammed VI, en janvier 2014, ce projet social est réalisé dans le cadre de l’Initiative nationale pour le développement humain (INDH) pour une enveloppe budgétaire de près de 3,6 millions de dirhams.
Porté par l’association le Grand Atlas, ce centre permet aux femmes et aux jeunes filles déscolarisées d’accéder à des activités génératrices de revenus en leur offrant des formations en couture traditionnelle, coiffure-esthétique et en informatique.
D’une capacité de 130 femmes et jeunes filles, le centre dispense également aux bénéficiaires des cours d’alphabétisation et des formations au métier d’éducatrice.
Le Centre d’éducation et de formation de la femme, édifié à Hay Mohammadi sur un terrain de 1.659 m2, est un exemple concret des projets INDH initiés au niveau de la préfecture et destinés à lutter contre la pauvreté, l’exclusion et la marginalisation.
Dans une déclaration à M24, la chaine télévisée de l’information en continue de la MAP, Mme Mariana Tonko, une bénéficiaire de cette formation issue du Niger, a exprimé son admiration pour le savoir-faire des femmes artisanes marocaines notamment dans la broderie, mettant en relief le rôle de ce genre de structures dans l’autonomisation des femmes et la lutte contre l’exclusion.
Dans une déclaration similaire, Mme Nare Magassouba, une formatrice dans un centre de formation au Niger et bénéficiaire de cette session de formation au Maroc, a mis en relief la qualité de cette formation, qui est très bénéfique pour les femmes artisanes et entrepreneures issues du Niger et du Mali, ainsi que les activités parallèles programmées dans le cadre de cette session, qui permettent de tirer profit de l’expérience du Maroc en matière de développement de l’autonomisation des femmes et l’amélioration de leurs conditions de vie.
De son côté, Mme Haidara Aminata Cherif, bénéficiaire malienne de cette formation, a relevé que ce centre traduit les efforts consentis par le Maroc dans le cadre de la promotion de l’autonomisation socioéconomique des femmes, se disant très impressionnée par cet accueil chaleureux à l’adresse des participantes issues du Niger et du Mali.
A rappeler que les femmes artisanes et entrepreneures issues du Niger et du Mali se sont rendues aussi au Complexe artisanal de Marrakech ainsi que le Centre de la femme artisane, occasion pour prendre connaissance des services prodigués par ces deux structures aux femmes artisanes.
Une soixantaine d’artisanes et entrepreneures issues du Niger et du Mali bénéficient d’une session de formation portant sur le développement des capacités et l’entrepreneuriat des femmes dans le domaine des industries traditionnelles et artisanales (broderie et couture traditionnelle), organisée par l’Organisation arabe pour le développement industriel, la normalisation et les mines (OADIM), en coordination avec la Banque arabe pour le développement économique en Afrique (BADEA) et le Centre de formation et de qualification dans les métiers de l’artisanat de Marrakech (CFQMAM).
Cette formation bénéficie à 60 femmes entrepreneures, dont 30 femmes issues du Mali et autant du Niger, en plus de 10 formatrices provenant des deux centres de formation professionnelle spécialisé dans le même domaine, dans ces deux pays africains.
Cette session, qui se poursuit jusqu’au 12 février courant, vise à renforcer les capacités professionnelles et commerciales des femmes bénéficiaires dans les domaines de la couture traditionnelle et la broderie, promouvoir l’autonomisation économique des femmes et faciliter leur appropriation des moyens de production nécessaires de nature à contribuer à l’augmentation de leurs revenus et garantir la pérennité des activités génératrices de revenus.
