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MEDays 2022: Une bonne gouvernance est la clé pour améliorer l’attractivité économique de l’Afrique (acteurs économiques)


  3 Novembre      44        Economie (20957), Finance (1502),

 

Tanger, 03/11/2022 (MAP)- Le développement des institutions africaines et la mise en place d’une bonne gouvernance sont les clés pour améliorer l’attractivité de l’Afrique, ont affirmé, jeudi à Tanger, des acteurs économiques à l’occasion du Forum MEDays 2022.

Lors d’une table ronde placée sous le thème « Attractivité et stabilité du continent africain : présentation de l’édition 2022 des indices Amadeus », l’ex-Premier ministre de la République Centrafricaine, M. Martin Ziguele, a mis l’accent sur « la nécessité d’appliquer de bonnes politiques pour avancer dans la voie du développement », exhortant les Etats africains à établir des politiques publiques « pro-business », à faire en sorte que les entreprises puissent non seulement amortir leurs investissements mais aussi gagner de l’argent pour pouvoir réinvestir, générer des emplois et des richesses et créer une classe moyenne solide.

M. Ziguele a noté que les pays africains manquent essentiellement d’investissements dans les infrastructures qui sont une condition sine qua non au développement, mais aussi pour attirer des investisseurs capables de stimuler l’économie continentale.

Il a ainsi pointé du doigt les récents résultats de l’étude de l’institut Amadeus, constatant que seulement quelques pays ont performé au niveau des indicateurs d’attractivité et de stabilité, des pays qui « sont très peu pourvoyeurs de matières premières et qui ont compté sur des politiques publiques intelligentes pour se développer ».

Mme Grace Njapau Efrati, ancienne vice-ministre de l’Intérieur et députée zambienne, a affirmé de son côté, que la bonne gouvernance joue un rôle essentiel dans le développement du continent, appelant au renforcement du capital humain africain, notamment les jeunes et les femmes.

Le besoin principal en Afrique ne réside pas dans « le capital humain, mais des institutions qui doivent aider au développement des entreprises et de l’économie », a-t-elle estimé, soulignant que l’Afrique possède déjà toutes les ressources nécessaires, une population jeune et des opportunités de projets à fort potentiel.

Dans cette même veine, M. Tumenta F. Kennedy, fondateur de l’African Business Information Bank, a rappelé que l’obstacle principal au développement économique du continent réside dans un manque de confiance des investisseurs envers le système économique des pays. Ce manque de confiance découle non seulement d’une réalité présente causée par un climat entrepreneurial insuffisant, mais aussi d’une « vision biaisée de la réalité africaine, qui incite les entrepreneurs à ne pas investir ».

M. Kennedy a ainsi appelé à accélérer la mise à niveau des infrastructures et l’implémentation de politiques publiques plus efficaces, capables d’attirer les investisseurs, mettant l’accent sur l’intégration de l’informel dans l’économie et l’opérationnalisation des différentes politiques déjà établies, afin de créer un environnement propice à l’investissement et au développement des entreprises.

Créés par l’Institut Amadeus en 2012, avec le soutien de Casablanca Finance City Authority, les Indices africains de stabilité et d’attractivité visent à mesurer les performances économiques, les vulnérabilités sociales et environnementales, ainsi que le cadre politique et sécuritaire de l’ensemble des pays africains entre eux, à travers plus de 70 indicateurs issus des banques de données africaines et internationales.

Les Indices de la stabilité et de l’attractivité en Afrique permettent d’offrir une vision d’ensemble de la situation économique, politique et sécuritaire du continent et de comparer ainsi les performances des pays africains, tout en prenant en compte les particularités inhérentes à chacun d’entre eux et à chacune des sous-régions du continent.

Placée sous le Haut Patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, la 14ème édition du forum MEDays se tient du 2 au 5 novembre à Tanger sous le thème « De crises en crises : vers un nouvel ordre mondial ? ».

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