Kinshasa, 28 janvier 2022 (ACP) – Mme Julienne Lusenge, responsable du pilier 7/ Genre au Panel chargé d’accompagner la République démocratique du Congo à la Présidence de l’Union africaine, a invité jeudi au cours d’un entretien avec l’ACP, à l’hôtel Sultani de la Gombe, les africains en général et les congolais en particulier à la « masculinité positive », tel que prôné par les Chefs d’Etat africains réunis en novembre dernier à Kinshasa.
Mme Lusenge a précisé qu’en novembre dernier à Kinshasa, le Président de la République et Président en exercice de l’Union africaine, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a invité les hommes de changer leur façon de voir, de traiter, de parler, et de déconsidérer les femmes. Pour elle, les femmes sont des êtres à part égal qui contribuent aussi au développement, et les a exhortées à continuer de défendre leurs droits.
Mme Lusenge a reconnu que ces dernières font de leur mieux pour mettre fin, pour lutter, pour dénoncer, ainsi qu’assister et accompagner les survivants et survivantes, mais c’est plutôt aux hommes de changer leurs attitudes.
« Nous sommes tous des êtres humains créés à l’image de Dieu, nous devons travailler main dans la main pour le développement de notre continent, de notre pays et de nos communautés. Nous devons travailler dans le respect des droits humains, c’est ça la seule façon de vivre que nous devons adopter, homme et femme pour continuer à améliorer notre quotidien, améliorer notre environnement et que nos enfants puissent hériter d’un continent où il fait bon vivre », a indiqué Mme Julienne Lusenge.
A la question de savoir pourquoi a-t-elle mobiliser les femmes de différents pays africains à se retrouver à Kinshasa pour une formation, a responsable du pilier 7/ Genre a réagi dans en termes « Nous sommes dans notre mandature, nous ne pouvons pas travailler entre congolais, nous travaillons au nom de l’Union africaine, notre mandature à l’Union africaine, c’est dans ce cadre-là que nous avons fait venir les femmes d’autres pays de l’Afrique pour que nous puissions nous tenir la main pour un bon travail ».
Elle a fait saloir que beaucoup de violences faites aux femmes se déroulent pendant la période des conflits armés dans les pays. Et d’ajouter, « Les femmes africaines sont venues à Kinshasa pour apprendre, renforcer leurs capacités, être outillées de nouveau. Elles font déjà beaucoup dans la médiation et dans les résolutions des conflits. Là on est venu pour renforcer nos énergies, nos capacités pour que nous puissions encore améliorer notre façon de travailler pour plus de paix dans nos communautés et dans nos pays et dans notre continent ».
