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Mondial de Qatar : Grâce au Maroc, l’Afrique et les Arabes lorgnent la cime de la gloire


  12 Décembre      39        Sport (12730),

 

Johannesburg, 12/12/2022 -(MAP)- Contrairement à la coupe du monde de la Russie où la morosité envahissait le football africain après la sortie anticipée de ses cinq équipes, celle de Qatar 2022 donne assurément de l’espoir que l’Afrique peut rivaliser avec les autres continents et que des jours meilleurs l’attendent.

Alors que la 22ème édition de cette compétition planétaire atteint le stade des demi-finales, il est devenu clair que l’écart se resserre rapidement entre les puissances traditionnelles du jeu et les autres nations du football.

Les phases de groupes et les huitièmes de finale de ce tournoi ont sans doute été les plus excitantes des 92 ans d’histoire de la Coupe du monde, offrant d’énormes bouleversements que peu auraient envisagés.

Qui aurait prédit que le Maroc occuperait la tête d’un groupe qui comprenait la Croatie, vice-championne de 2018, et la Belgique, deuxième du classement. Après l’élimination des autres sélections arabes et africaines, tous les regards sont alors braqués sur les Lions de l’Atlas qui continuent à porter les espoirs du Monde arabe et de tout un continent. Ils n’ont pas démérité !

Plusieurs grandes nations du football ont ainsi été dévorées par les Lions : l’Espagne en huitième de finale et le Portugal en quart de finale, pourtant l’unes des équipes favorites, pour se qualifier aux demi-finales contre la France. Un exploit jamais réalisé par une équipe arabe ou africaine dans l’histoire de la coupe du monde.

Qui aurait également prédit que l’Arabie saoudite battrait l’Argentine, double championne du monde, que la Tunisie l’emporterait sur la France, que le Japon sortirait victorieux de l’Espagne et de l’Allemagne en l’espace de 10 jours et que le Cameroun mettrait fin à une série de neuf matchs sans victoire à la Coupe du monde en infligeant aux Brésiliens leur première défaite en phase de groupes depuis 1998 ?.

La représentation africaine au second tour du Mondial de Qatar, grâce au Maroc et au Sénégal, et la qualification des Lions de l’Atlas pour les demi-finales, est donc une nette amélioration par rapport à l’échec des cinq équipes du continent à dépasser la phase de groupes il y a quatre ans en Russie.

De surcroit, avec les neufs victoires remportées par les représentants du continent, à savoir quatre pour le Maroc, deux pour le Sénégal, une pour le Ghana, une pour le Cameroun et une pour la Tunisie, l’Afrique a battu le précédent record de quatre victoires lors d’un tournoi de la Coupe du monde réalisé en 2002 et 2010.

Alors que les deux superstars africaines, Mohamed Salah et Sadio Mane, entrent au crépuscule de leur carrière, les Achraf Hakimi, Hakim Ziyech, Yassine Bounou, Sofyan Amrabat, Youssef En-Nesyri et bien d’autres Lions de l’Atlas ont pris la relève en brillant par leurs performances et en se positionnant comme des leaders du continent sur la scène mondiale. Ces héros ont réussi là où leurs glorieux prédécesseurs, Abdelmajid Dolmy, Aziz Bouderbala, Roger Milla, Asamoah Gyan ou El-Hadji Diouf ont échoué : envoyer l’Afrique en demi-finale de la Coupe du monde et pourquoi-pas soulever la coupe en or ?.

Ces joueurs talentueux, qui jouent déjà dans de nombreux grands clubs européens, ont encore renforcé leur réputation à la faveur de performances exceptionnelles réalisées lors du mondial de Qatar, le meilleur à bien des égards.

Contrairement donc à il y a quatre ans, le football africain a fait montre d’audace et d’une certaine maturité. Avec neuf équipes africaines qui doivent jouer dans le format élargi à 48 équipes en 2026, cela représente une opportunité pour un plus large éventail de talents de montrer leurs compétences sur la plus grande scène du monde.

Pour les sélections arabes et africaines, le Mondial de Qatar est sans conteste le meilleur, même si elles sont encore loin d’être des prétendants sérieux pour soulever le trophée d’or pour la première fois. En attendant, les Lions de l’Atlas ont montré la voie en continuant à faire cavalier seul et en portant toujours les espoirs des peuples arabes et africains. Désormais, ils lorgnent la cime de la gloire.

Hamid AQERROUT

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