Brazzaville, 25 JUIN (ACI) – Les participants aux deuxièmes universités de gynécologie et obstétrique du Congo ont recommandé, récemment à Brazzaville, la promotion de la culture de la qualité avec la revue des décès maternels et infantiles.
Outre cette recommandation, ils ont suggéré la multiplication des réunions scientifiques, l’appropriation de l’utilisation du cartogramme, l’amélioration de la communication entre agents et clientes, ainsi que la promotion du dépistage du cancer du col de l’utérus.
Ils ont aussi proposé de promouvoir l’approche Kangourou dans les formations sanitaires, de réinitialiser la formation des prestataires sur la réanimation néonatale et d’assurer la disponibilité des médicaments d’urgence dans les structures sanitaires.
Pour le ministre de la Santé et de la population, M, Gilbert Mokoki, ces assises sont une opportunité pour relever le niveau de la santé au Congo, qui est impacté par le dernier rapport sur la surveillance des décès maternels néonatals et infantiles qui montrent que la mortalité maternelle demeure un problème, avec 445 décès sur 100 mille naissances vivantes.
«Les gynécologues obstétriciens, les sages-femmes, les anesthésistes et les réanimateurs sont un maillon incontournable dans la mise en œuvre des services de santé de la reproduction pour l’atteinte des objectifs du développement durable», a-t-il dit.
Aussi, il a précisé qu’il est impérieux que la femme puisse jouir d’un meilleur état de santé, surtout la santé sexuelle et de la reproduction, non seulement pour son plein épanouissement, mais aussi pour sa contribution au développement du pays.
De son côté, le président du comité d’organisation des deuxièmes universités de gynécologie et obstétrique du Congo, M. Claude Itoua, a rappelé que de la profession de cette branche de la santé dépend la survie de l’humanité. Ainsi, il a exhorté les pratiquants à exceller dans le savoir-être au quotidien.
Pour sa part, le représentant de l’Oms au Congo, M. Lucien Alexis Manga, a rassuré les participants sur la contribution de l’Oms dans la mise en œuvre de toutes les recommandations de ces travaux.
Au cours de ces assises, le Pr Léon Hervé Iloki a été décoré au grade de la médaille d’or dans l’ordre de la médaille d’honneur de la santé publique, par le grand chancelier des ordres nationaux, M. Norbert Okiokoutina.
Tenues sur le thème «Soins maternels, néonatals et gynécologiques dans le contexte de la Covid-19 et des ODD», ces deuxièmes universités de gynécologie et obstétrique du Congo ont connu la participation de 230 agents de santé, parmi lesquels les gynécologues obstétriciens, les sages-femmes, les pédiatres, les chirurgiens et les médecins généralistes.
Ces assises ont été organisées par la Socogo, une société exclusivement scientifique affiliée à la Société africaine de gynécologie et obstétrique (Sago), dont les buts sont entre autres de promouvoir la pratique de la gynécologie et de l’obstétrique au Congo, l’éthique et la déontologie ; d’étudier et de diffuser toute les informations scientifiques et médicales concernant la gynécologie et l’obstétrique.
