Kinshasa, 07 aout 2018 (ACP).- Les participants à la conférence sur les droits d’auteur et les Organisations de gestion collective (OGC) tenue en marge du Festival panafricain de la danse (FESPAD) ont souligné la nécessité des cadres juridique et institutionnel pour la protection du droit d’auteur et le développement de la gestion collective, outre une sensibilisation aux tarifs de licence des droits d’auteurs et des contrats pour les utilisateurs (radiodiffuseurs, hôtels et buvettes, spectacles, etc.), indique un document parvenu mardi à l’ACP.
Selon la source, dans l’ensemble, les délégués en provenance du Sénégal, du Burkina Faso, du Rwanda, de la République Démocratique du Congo et du Conseil international des sociétés d’auteurs et compositeurs ont plaidé en faveur de la sensibilisation aux droits d’auteur et à la gestion collective.
Les participants ont pris des résolutions pertinentes à l’endroit des créateurs, des décideurs politiques, des utilisateurs, des OGC et des populations, indique la même source.
En ce qui concerne des créateurs, ils ont suggéré le renforcement des relations entre les OGC et les artistes, toutes disciplines confondues, dans la protection et la promotion du droit d’auteur, tandis que ces dernières (OGC) devront considérer l’importance du paiement des redevances de droit d’auteur.
Aux populations, ils ont également proposé une sorte de démocratisation des notions de droit d’auteur et de gestion collective, tout en soulignant le lien entre droit d’auteur, gestion collective et développement socio-économique.
Les droits des créateurs (droits d’auteurs) alimentés par les œuvres de l’esprit des industries culturelles et créatives restent peu ou mal connus en Afrique. La RDC, par le biais de la ministre de la Culture et des arts, Astrid Madiya, et le Ballet interculturel du Nord Kivu, a participé au FESPAD organisé du 29 juillet au 3 aout 2018, à Kigali, au Rwanda. ACP/Fng/Yhm/May