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Nestlé CI s’engage à obtenir zéro déchet à la décharge dans leurs sites ( Interview)


  2 Novembre      101        Environnement/Eaux/Forêts (6465),

 

Abidjan, 02 nov 2021 (AIP) – Le directeur général de Nestlé Côte d’Ivoire, Thomas Caso a réitéré, lors d’une interview, son engagement à obtenir zéro déchet à la décharge dans leurs sites et à fournir aux populations, une alimentation accessible et nutritive dans le sens de la protection de l’environnement à travers un mode de production et d’actions profitables aux communautés.

L’environnement est un des piliers du développement durable. Quelle est la vision de Nestlé en matière de protection de l’environnement en CI ?

Nestlé en tant qu’entreprise agro-alimentaire s’inscrit dans une volonté de fournir une alimentation accessible et nutritive tout en contribuant à la protection de l’environnement. Nous envisageons les choses sur le long-terme et pour les générations futures et cela s’exprime dans notre mode de production et nos actions auprès des communautés. A l’échelle globale, nous avons exprimé l’ambition d’atteindre 100% de nos emballages recyclables ou réutilisables d’ici 2025, et zéro émission nette de gaz à effet de serre d’ici 2050.

Quelles sont les actions que vous avez posées concrètement pour traduire cette vision ?

Au niveau de nos sites, nous enregistrons zéro déchet à la décharge. Nos déchets sont triés, collectés et valorisés. Tous nos sites sont d’ailleurs certifiés ISO 14000, référentiel international du système de management environnemental. Mais nos actions vont au-delà de nos sites. Par exemple, depuis 2020, nous avons implémenté trois modèles de collecte et recyclage de déchets plastiques dans cinq communes d’Abidjan.

En observant l’actualité, il semble que la gestion des déchets plastiques soit votre priorité. Pourquoi ?

Disons que c’est plutôt l’une de nos priorités. Mais le sujet est intéressant et la problématique tout aussi importante vu la quantité de déchets plastiques dans nos rues. Aussi, puisque c’est un type de déchets qui ne se détruit qu’au bout de quelques centaines d’années, qu’il est à la base de désastres écologiques, je crois que la presse saisit bien l’enjeu et s’est appropriée le sujet.

Enfin le projet plastique est un projet innovateur avec des modèles originaux de collecte des déchets. Vous avez Plastock qui consiste en l’installation de boxs dans les quartiers destinés à recevoir les déchets des riverains moyennant contreparties en numéraire ou en goodies. Il y a aussi au Marché je trie mon plastique avec des collecteurs qui investissent de grands marchés pour sensibiliser les commerçants au tri, puis collectent leurs déchets plastiques. Et enfin vous avez Collecteurs indépendants qui a permis le recrutement, la formation, et la formalisation du métier de collecteurs qui travaillaient dans l’informel. Ils sont maintenant spécialisés dans la collecte de déchets plastiques dans les rues, bénéficient d’une assurance maladie, ont un compte bancaire, et des EPI adaptés.

Aujourd’hui le projet a permis la création d’une cinquantaine d’emplois, la collecte de plus de 1000 tonnes de déchets plastiques, et la construction de 600 mètres carrés de passages réalisés à partir de déchets recyclés. Nous espérons voir cela dupliqué à l’échelle. En attendant nous poursuivons avec pour objectif d’en faire plus.

Il y a aussi le projet Cavally. De quoi s’agit-il ?

Il s’agit d’un partenariat entre le ministère des Eaux et Forêts et Nestlé en vue de travailler à la reforestation et la sauvegarde de la forêt classée de Cavally. Nous subventionnons à hauteur de 2,04 milliards francs CFA. Il promeut l’agroforesterie et sensibilise les populations et les producteurs à de meilleurs comportements en forêt.

Avant le projet Cavally, étiez-vous engagé dans la reforestation et la sauvegarde des forêts en Côte d’Ivoire ?

Oui, notre Centre de recherche et de développement a formé plus de 110.000 producteurs de café et cacao aux techniques d’agriculture durable et nous avons distribué 2 millions de plants forestiers fruitiers aux producteurs de cacao. Chaque année, nous accompagnons le ministère des eaux et forêts dans sa campagne de reboisement en le dotant de plans forestiers.

Collaborez-vous avec les pouvoirs publics et autres parties prenantes ?

Dans notre vision de contribuer à la protection de l’environnement, nous avons signé des conventions avec le ministère des Eaux et Forêts, le ministère de l’Environnement et du Développement durable, et le ministère de l’Assainissement et de la Salubrité. Nous croyons fortement au partenariat public-privé. Ces différents ministères nous apportent un support technique et institutionnel.

Croyez-vous que vos efforts suffisent ?

Nous croyons que nos efforts comptent. Mais il est important qu’ils soient multipliés. L’union faisant la force, nous avons d’ailleurs co-fondé l’AIVdP qui regroupe des entreprises industrielles en Côte d’Ivoire en vue de la valorisation des déchets plastiques. Le leadership que nous affichons en matière d’actions pour l’environnement a aussi pour objectif d’inspirer tous les acteurs privés comme publics.

. Comment expliquez-vous les bons de chiffres de votre entreprise avec un résultat net de 11,16 milliards de FCFA à la fin du semestre 2021 ?

Premièrement, tout commence et se termine par les employés. Et je suis fier de leurs efforts. La résilience de nos équipes est vraiment impressionnante. Et je tiens à féliciter chacun d’entre eux. Deuxièmement, je fais exprès d’avoir le tableau de Didier Drogba pour garder à l’esprit que nous avons des athlètes dans notre société. Pour maintenir ces athlètes dans de bonnes conditions, il faut investir, avoir une bonne stratégie et bien communiquer. C’est une partie du secret de Nestlé. Nous avons un plan clair, des équipes bien formées et une communication alerte. Nous communiquons très bien entre nous. Nous sommes proactifs. Une décision prise est vite mise en œuvre avec efficience. Nous investissons dans nos marques pour nous assurer de leurs bienfaits pour les consommateurs. Il y a, également, un certain élan dynamique qui nous anime. Et une réelle motivation chez nos employés.

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