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« Nous avons pris l’engagement que nous allons finir avec les classes en paillote qui sont évaluées à plus de 30.000 » Premier Ministre.


  30 Septembre      18        Education (1283),

 

NIAMEY, 30 sept (ANP) – En ce qui concerne les infrastructures, ‘’nous avons pris l’engagement que nous allons finir avec les classes en paillote qui sont évaluées à plus de 30.000. Un programme sera mis en œuvre pour pouvoir mettre fin à ces classes en paillote. D’ores et déjà, dès l’année 2022, plusieurs marchés sont en train d’être signés pour pouvoir commencer les constructions et remplacer ces classes-paillotes. Ce programme va continuer sur les années à venir’’ a annoncé le Premier Ministre Ouhoumoudou Mahamadou au cours d’une interview accordée à la presse locale.

Le Chef de gouvernement a d’abord rappelé que le pays dispose d’une insuffisance en infrastructure, ‘’nous avons une baisse de niveau et nous avons également un taux de rétention très faible. Et c’est l’ensemble de ces problèmes que nous sommes en train d’attaquer’’.

En ce qui concerne la qualité, ‘’nous nous sommes dit que le premier élément de la qualité de l’enseignant, c’est l’enseignant lui-même. Si l’enseignant n’est pas de très bonne qualité, il ne peut pas assurer un enseignement de qualité. Dans ce sens, nous avons pris la décision de relever le niveau d’entrée dans les écoles normales. Désormais, l’entrée dans les écoles normales se fait avec le baccalauréat pour la formation des instituteurs. En plus de cela, nous avons mis l’accent sur le recyclage et la formation des enseignants qui sont actuellement en service’’ indique le Premier ministre.

A cela s’ajoute la fidélisation de l’enseignant, en faisant en sorte que la carrière d’enseignant soit attractive. Et pour  que la carrière soit attractive, il faut que progressivement on mette fin à la contractualisation en recrutant des enseignants permanents. D’ores et déjà, au cours de l’année 2022, plus de 3.000 enseignants ont été recrutés comme enseignants permanents et le processus va se poursuivre.

En ce qui concerne toujours l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la rétention à l’école, ‘’nous avions un gros problème avec la scolarité des jeunes filles qui abandonnent l’école très tôt. L’une des raisons est l’absence de tuteur lorsqu’elles quittent leurs familles en ce qui concerne les collèges ruraux pour aller en ville ou dans de gros villages où se trouve l’établissement scolaire. Dans ce sens, nous avons initié la politique d’internat pour les jeunes filles’’. Déjà un certain nombre d’internats pilotes sont ouverts. C’est le cas des localités comme Kellé,  Moujia, pour ne citer que ceux-là. Au cours de l’année 2023, beaucoup d’autres internats vont être ouverts, assure le Chef de gouvernement,  puisque ‘’nous avons lancé un appel à la communauté internationale et d’ores et déjà il est annoncé le financement d’une centaine d’internats dans les collèges ruraux pour les jeunes filles. De cette manière nous allons améliorer le taux de rétention des jeunes filles à l’école ; retarder l’âge de mariage et éviter les grossesses précoces. Par la même occasion nous faisons d’une pierre deux coups’’.

Cette politique  permettra non seulement d’agir sur la démographie dans le pays, qui connaît un taux de croissance qui est considéré comme l’un des plus élevés du monde ;  avec  aussi un taux de fécondité tout aussi élevé.

Bien entendu à cela s’ajoute l’accent particulier pour l’enseignement supérieur pour lequel Ouhoumoudou assure donner les moyens nécessaires. ‘’Nous envisageons la construction des amphithéâtres et les infrastructures qu’il faut.  D’ores et déjà, nous avons pris la décision d’augmenter le nombre d’enseignants en recrutant plus de 170 nouveaux enseignants-chercheurs dans le secteur de l’enseignement supérieur’’ a-t-il dit.

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