N’Nzérékoré, 25 mars (AGP)- A Nzérékoré, c’est la 4ème fois que deux ethnies s’affrontent dans la ville, avec des pertes en vies humaines et des dégâts matériels importants. La haine et la méfiance s’installent entre les communautés dans la capitale de la région forestière, une ville cosmologique.
Les premiers habitants sont les Manons et les Gbèlès ; puis les Maninkas ont suivi.
Dans le passé, ces 3 ethnies entretenaient de bons rapports de voisinage et même tissaient les liens de mariage. De nos jours, aucune solution fiable n’est trouvée malgré la réunion des sages. Lors des affrontements, des endogènes se sont attaqués directement au logement du patriarche Azaly Zogbèlémou au quartier Dorota faisant un mort.
Les vrais commanditaires de ces violences n’ont jamais été arrêté, ni jugé et condamné.
En réalité cette atteinte à la pudeur ne se tient nulle part en Guinée, sauf à N’Nzérékoré. Les autorités sont invitées à trouver des solutions à cette crise intercommunautaire dans cette belle cité cosmopolite, afin d’éviter des carnages qui deviennent récurrents dans la préfecture. En effet, les sources locales font état d’une vingtaine de victimes dans des affrontements depuis dimanche 22 mars 2020 à Nzérékoré.