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OGP: Appel à rapprocher les Parlements africains des citoyens et de leurs préoccupations


  3 Novembre      47        Politique (25344),

 

Rabat, 03/11/2022 (MAP) – Les présidents et membres des parlements africains participant à la Réunion parlementaire organisée du 1er au 3 novembre à Marrakech à l’initiative de la Chambre des représentants, dans le cadre du Partenariat pour un gouvernement ouvert (OGP), ont affirmé mercredi leur engagement à adopter les consultations publiques en vue de rapprocher les parlements et les parlementaires des citoyens et de les rendre plus sensibles à leurs préoccupations.

Les participants à cet événement, inscrit dans le cadre de la Réunion régionale Afrique et Moyen-Orient 2022 de l’OGP, ont souligné dans leurs recommandations leur adhésion aux valeurs portées par cette initiative et à sa mise en oeuvre selon les spécificités nationales et institutionnelles respectives de chaque pays.

Les principes de base de l’OGP sont en droite ligne avec la pratique démocratique moderne, ont-ils soutenu, notant que l’ouverture des parlements et leur interaction avec leur environnement social représentent une chance pour le renouveau démocratique et dresse une barrière face à l’antiparlementarisme, à l’extrémisme et l’intolérance.

Ils ont, à cet égard, appelé à prendre en compte les contextes historique, civilisationnel et culturel, ainsi que les divers facteurs propres à l’édification démocratique et institutionnelle en Afrique.

Les parlementaires africains ont également mis l’accent sur l’importance d’associer les organisations de la société civile dans la consolidation de la pratique démocratique et l’élaboration et la mise en œuvre des engagements des parlements dans le cadre de l’OGP, en vertu des principes de la démocratie participative et citoyenne qui tracent la limite entre les domaines partisans et associatifs.

Ils se sont, par ailleurs, félicités du dynamisme et de la vigilance des acteurs de la société civile en Afrique et de leur plaidoyer en faveur des causes africaines, notamment en ce qui concerne la justice climatique, les droits de l’Homme et le développement durable.

Les parlementaires ont aussi appelé à alléger, voire même annuler dans certains cas, la dette publique dans les pays africains les plus pauvres, compte tenu de la conjoncture géopolitique internationale et son impact sur les cours de l’énergie et les produits alimentaires, sans oublier les répercussions de la pandémie de la Covid-19 ayant sapé bien des dynamiques de développement en Afrique.

Ils ont en outre exhorté les producteurs de technologie numérique à adopter des politiques qui contribuent à la réduction de la fracture numérique entre les pays riches et ceux à faibles revenus, notamment en revoyant les brevets d’invention, en facilitant le transfert technologique et en encourageant les industries et l’innovation en Afrique, qui a déjà franchi d’importantes étapes dans ce sens.

Les conférenciers ont appelé à simplifier les mécanismes d’adhésion des parlements à l’OGP dans le but de renforcer l’Etat de droit et les institutions et à ajouter « Parlements Ouverts » à l’appellation de l’initiative, dans le but de promouvoir l’adhésion aux dynamiques de réformes, de développement et de participation politique, et ce dans l’optique de prémunir la démocratie, de rendre durable la paix sociale et de promouvoir un climat propice au progrès socio-économique.

Cette rencontre, à laquelle ont pris part le président de l’Union interparlementaire, les présidents et membres des parlements africains, des représentants des gouvernements et d’organisations de la société civile, de collectivités territoriales (gouvernements locaux), d’institutions internationales, ainsi que des experts et des spécialistes, a été l’occasion de discuter de la transparence dans la gestion de la dette en Afrique, de la démocratie participative, de la relation entre le Parlement et la société civile et des défis de la digitalisation.

Membre de l’Initiative « Partenariat pour un Gouvernement Ouvert » depuis 2019, la Chambre des Représentants a fait état d’un bilan positif pour ce qui est de la mise en œuvre de ses engagements pour le premier plan couvrant la période 2019-2021 et a lancé cette année des consultations avec les acteurs et les associations de la société civile au sujet de ses engagements pour le deuxième plan pour la période 2022-2023.

Le plan d’action de la Chambre, qui couvre la période d’août 2022 à décembre 2023, comprend sept engagements majeurs visant à promouvoir et à consolider la culture démocratique et parlementaire, à mettre en place le principe de Parlements de proximité, à renforcer l’ouverture sur le public, à impliquer les citoyens dans les travaux de législation, à contrôler et évaluer des politiques publiques, à organiser des événements thématiques sur la démocratie et à promouvoir la culture de la participation parmi les jeunes et les enfants.

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