MAP Le Togo adopte une nouvelle Constitution AIP MASA 2024 : la CEDEAO octroie deux prix pour encourager la créativité artistique de la jeunesse dans l’espace régional AIP Wêrê wêrê Liking invite les acteurs de théâtre africains à jouer en Amérique Latine AIP L’Africa sport d’Abidjan bat ISCA (1-0) et prend une bonne option pour la ligue 1 APS SENEGAL-SPORT / Les qualités d’un sportif de haut niveau au menu d’une conférence à Saint-Louis APS SENEGAL-COLLECTIVITES-CRISE / Les travailleurs invités à faire des propositions soutenables de résolution de la crise (ministre) APS SENEGAL-SOCIETE / Plaidoyer pour que le 26 septembre soit déclaré jour férié ANP Lutte contre la délinquance financière : Près de 43 milliards de CFA recouvrés par la CoLDEFF à la date du 19 avril APS SÉNÉGAL–POLITIQUE–DIPLOMATIE / Un universitaire explique les dessous de la diplomatie de bon voisinage prônée par Dakar APS SENEGAL-AFRIQUE-DIPLOMATIE / A Banjul, Bassirou Diomaye Faye ”sera accueilli comme il se doit”, assure un officiel gambien

Panthères du Gabon : Pierre-Alain Mounguengui demande aux joueurs de penser «Gabon d’abord»


  15 Novembre      53        Sport (12696),

 

Libreville, 15 novembre 2018 (AGP) – A 72 heures du match-capital face aux Aigles du Mali, le Président de la Fédération gabonaise de football (Fégafoot), Pierre-Alain Mounguengui, a rendu visite aux Panthères du Gabon ont pris leur quartier à l’hôtel Edounia Park. Face aux joueurs, le patron de la Fégafoot a demandé aux sélectionnés de «penser Gabon d’abord et de battre le Mali».

«Le Mali n’est pas une montagne. Je sais que nous allons battre nos frères maliens, samedi prochain, qui viennent jouer chez nous». C’est le massage véhiculé ce jeudi matin par le Pierre-Alain Mounguengui aux hommes de Daniel Cousin en regroupement à l’hôtel Edounia Park au Cap Estérias.

Pour M. Mounguengui, l’équipe malienne n’est pas supérieure à celle du Gabon, pour la simple raison que les Panthères disposent des joueurs de qualité et de renommé internationale. «Nous avons des joueurs qui évoluent dans les grands championnats comme l’Angleterre et la France, avec des joueurs titulaires alors, je ne pense pas que nous soyons une petite équipe».

Alors que la sélection nationale était dans une spirale négative sous l’ère d’Antonio Camacho, les supporters n’ont jamais lâché le onze national : «Une fois de plus, le peuple gabonais a décidé de vous soutenir comme il, l’a toujours fait. Il vous l’a encore démontré contre le Soudan du Sud (3-0, 8 octobre-2018) sous la pluie pour vous manifester leur amour pendant et après le match. Ainsi, le peuple n’attend autre que le retour de l’ascenseur», a indiqué l’orateur, qui rentrait dans la tanière pour la première fois.

Le retour de l’ascenseur dont le patron de la Fégafoot parle, c’est la victoire contre les Aigles du Mali déjà à Libreville pour ce duel. Au président fédéral de poursuivre : «Nous ne pouvons pas imaginer que le Gabon ne puisse pas prendre part à la prochaine Can qui se joue au Cameroun. Nous sommes une grande nation de football dans la sous-région avec les grands joueurs, il n’est pas question que nous ne soyons pas à ce rendez-vous».

Auteur d’un brouillon et décevant à Juba, contre le Soudan de Sud, le président de la Fégafoot s’est adressé à Axel Meye Me Ndong. «Axel Meye, je suis content de te voir, je sais que samedi, tu vas marquer. Et tu sais que tu nous dois des buts. Nous attendons que tu nous rembourses les deux buts que tu n’as pu marquer à Juba», rappelait Pierre-Alain Mounguengui à l’attaquant gabonais qui sera aligné samedi en pointe.

Selon lui, les Panthères du Gabon ont tout ce qu’il faut pour gagner le match de samedi. Si les hommes de Daniel Cousin veulent battre le Mali, Pierre-Alain Mounguengui les exhorte de prendre le match à leur compte et de marquer dans les 15 premières minutes, histoire de faire douter les Aigles venus de Bamako. «Nous devons être les premiers à marquer et non eux. Ça va nous éviter de courir après le score. Dans ce genre de scénario, l’équipe menée a souvent l’impression que le temps s’égraine plus vite. C’est une situation que nous devons éviter», a conclu le président de Fégafoot.

Dans la même catégorie