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Pas de solution militaire à la crise en Centrafrique selon le Chef de la MINUSCA


  18 Juillet      31        Securité (2979),

 

Bangui, 17 juil. (ACAP) – Le Représentant spécial du Secrétaire général des Nations-Unies en Centrafrique, Mankeur Ndiaye a déclaré, au cours d’une conférence de presse mercredi 17 juillet à Bangui, qu’il n’y a pas de solution militaire à la crise en République centrafricaine.
Faisant le point des activités menées à la tête de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations-Unies pour la stabilisation en République centrafricaine (MINUSCA) depuis sa prise de fonction le 1er mars 2019, M. Mankeur Ndiaye a mis l’accent sur l’accord politique pour la paix et la réconciliation, soulignant qu’il y a eu des avancées significatives et invitant les Centrafricains à ne pas céder au découragement.

Selon lui, cet accord n’est que le début d’un processus long et difficile que les parties signataires, les garants, les facilitateurs, les partenaires de la RCA et même les pays voisins sont mis à contribution pour en assurer la réussite.

« Je voudrais réitérer l’engagement de la MINUSCA à continuer à appuyer les autorités et la population dans leurs efforts pour la paix et la sécurité en République centrafricaine », a-t-il poursuivi.

M. Mankeur Ndiaye a invité les groupes armés à respecter leurs engagements, notamment la cessation des hostilités, des attaques contre les populations civiles et les convois humanitaires, les barrières et les taxations illégales sous peine de s’exposer aux sanctions préconisées aux articles 34 et 35 de l’accord.

« On ne peut vouloir une chose et obtenir des positions de l’Etat dans le gouvernement et les autres structures de l’Etat et poursuivre impunément les mêmes pratiques d’avant l’accord du 6 février. Ce n’est pas possible et ce n’est pas acceptable. Il y a une ligne rouge à ne pas franchir », a-t-il prévenu.

Le chef de la MINUSCA a indiqué que sa Mission continuera d’avoir sa position robuste et ferme tout en encourageant le processus politique, ajoutant à l’intention des groupes armés qu’il est temps d’abandonner les jeux de cache-cache et de duplicité pour s’engager loyalement dans la mise en œuvre de l’accord.

Il a rappelé les termes du mandat de la MINUSCA tels que définis par la résolution 2448 du Conseil de Sécurité des Nations-Unies et a signifié que l’institution onusienne ne peut agir que par rapport à cette résolution et non selon le bon vouloir de tierces personnes.

Les affirmations du chef de la MINUSCA interviennent au moment où certains groupes armés affichent leur volonté d’appliquer l’accord de paix en levant des barrières ou en libérant des édifices publics occupés jusqu’ici par des combattants.

Nommé le 6 février 2019, deux heures après la signature de l’accord de paix par le gouvernement et 14 groupes armés, Mankeur Ndiaye croit dur comme fer que la RCA finira un jour par recouvrer la paix, à l’instar des autres pays dont les conflits ont duré plus de 50 ans, aux termes de plusieurs accords de paix.

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