Libreville, 14 Janvier (AGP) – Le ministère gabonais de l’Economie indique une forte amélioration des performances macroéconomiques du Gabon dues aux réformes initiées par les Etats de la zone CEMAC en général et du Gabon en particulier. Le taux de croissance du Gabon est donc passé de 0.8% en 2018 à 3.4% en 2019, soit au-dessus de la moyenne de la zone CEMAC.
Dans un document rendu public le lundi 13 janvier écoulé, l’analyse des performances macroéconomiques du Gabon et de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) indique que la croissance économique, le solde budgétaire, la couverture de la monnaie au Gabon et dans la zone Communauté économique et monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) présente une forte amélioration.
Une augmentation qui serait due aux réformes initiées par les Etats de la zone en général et du Gabon en particulier. Ainsi donc, le taux de croissance du Gabon, après avoir connu un ralentissement pendant plus de quatre ans, est passé de 0.8% en 2018 à 3.4% en 2019, soit au-dessus de la moyenne de la zone CEMAC qui est allée de 1.8% à 2.5% en 2019.
Concernant l’évolution du taux d’inflation, le Gabon présente une haute inflation depuis 2014 comparativement à la CEMAC. Excepté en 2015 où elle était à -0.3 %, en moyenne, l’inflation a affiché un taux de 2.8 % contre 2.0 % en zone CEMAC.
Selon le ministère de l’Economie, la hausse des prix du Gabon est due, entre autres, à la défiscalisation d’un certain nombre de produits de grande consommation autrefois exonérés, au renchérissement des prix des produits alimentaires ainsi que le coût du transport dont le mécanisme d’indexation des prix à la pompe des produits pétroliers avait un lien avec la poursuite du redressement des cours du pétrole brut.
Pour les finances publiques, les soldes des comptes budgétaires se sont significativement améliorés aussi bien au Gabon que dans les autres pays. Mais, en 2019, le solde budgétaire du Gabon est excédentaire de deux points du PIB de mieux la moyenne sous-régionale.
Selon les experts, cette situation résulte des actions de mobilisation des recettes budgétaires, de rationalisation des exonérations et des régimes de faveur sans oublier le civisme fiscal.
Autre amélioration sur le déficit du solde des transactions courantes qui a connu une augmentation de 2.2 points en 2019 par rapport à la moyenne des pays de la CEMAC. Cette amélioration résulterait d’une forte contraction du déficit budgétaire et de la bonne tenue des termes de l’échange. Ce solde connaîtrait ainsi une amélioration dans l’ensemble des Etats membres à l’exception du Cameroun et de la Centrafrique en 2018.
AGP/FA