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PLAIDOYER POUR PLUS DE PLACES AUX JEUNES ET AUX FEMMES DANS LES INSTANCES


  5 Mars      29        Société (45097),

 

Dakar, 5 mars (APS) – Les responsables de partis politiques et les autorités étatiques doivent donner plus de places aux jeunes, aux femmes et aux personnes vivant avec un handicap, ont plaidé jeudi, Awa Guèye, députée, et Valdiodio Ndiaye, membre de la société civile.

Ils intervenaient lors du lancement du projet de plaidoyer avec les jeunes et les femmes en faveur d’une effectivité de la loi sur la parité au sein de partis politiques pour une meilleure représentativité dans les instances de décision.

« L’orientation de ce programme est de travailler à réduire le gap », a dit Valdiodio Ndiaye, président de l’Observatoire de suivi des indicateurs de développement économique en Afrique (OSIEDA).

Pour lui, c’est le moment ou jamais de travailler sur une stratégie de plaidoyer « pour pousser les politiques à acter des consensus forts de nature à régler ce problème ou de créer un saut qualitatif par rapport à la représentation des femmes ».

Les gens se sont rendus compte que beaucoup d’organisations féminines ont fait des recours jusqu’à la Cour Suprême dans le but d’essayer de casser des bureaux des conseils municipaux qui ne respectaient pas le principe de la parité, a souligné M. Ndiaye.

« Malheureusement, on a eu des problèmes d’exécution de cette loi. Aujourd’hui, c’est un moment assez important de la vie de notre Nation pour régler ce problème à travers le dialogue et de l’acter par une loi », a-t-il déclaré.

Pour cela, il annonce qu’un travail sera mené dans le cadre d’échanges politiques pour « trouver un consensus fort au cours de la constitution des bureaux municipaux pour plus de représentation des jeunes, des femmes et des personnes vivant avec un handicap ».

Il estime que les femmes essaient de faire des efforts pour être bien représentées, mais « ce sont les hommes qui usent de stratégies en verrouillant les instances au sein des partis politiques ».

« C’est le cas des réunions nocturnes lors desquelles ils mettent en place un bureau avant d’en informer les femmes », a avancé le coordonnateur de l’OSIEDA.

Valdiodio a regretté le fait que la moyenne d’âge à l’Assemblée nationale du Sénégal soit de 54 ans dans un pays où on a plus de 60% de jeunes.

« On ne peut pas faire des lois pour les jeunes en les excluant des instances de décision », dit-il.

De son côté, la vice-présidente de l’Assemblée nationale et présidente du Collectif des femmes parlementaires, Awa Guèye, a souligné que la loi sur la parité votée au Sénégal depuis 2010 n’est pas tout à fait respectée.

« Nous l’avons vu lors des dernières élections locales. La représentativité des femmes au sein des bureaux des conseils municipaux et départementaux est très faible, car la parité y est piétinée. Il nous faut négocier dans le cadre du dialogue national », a lancé la députée.

D’après elle, il faut attirer l’attention des autorités, mais aussi des populations pour qu’elles portent le combat afin que la parité soit effective.

L’élue de Benno Bokk Yakaar (Majorité) demande aux responsables des partis politiques de donner plus de postes de responsabilité aux femmes.

« On a tendance à confiner les femmes et les jeunes dans des rôles d’animation et de mobilisation, alors qu’elles ont déjà montré leurs compétences », se désole-t-elle.

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