Mbour, 29 sept (APS) – Il est possible d’avoir une ’’collaboration intelligente’’ entre les professionnels des médias et les forces de défense et de sécurité, sans que l’une des parties n’entrave le travail de l’autre’’, estime le président de l’Association des éditeurs et professionnels de la presse en ligne du Sénégal (APPEL), Ibrahima Lissa Faye.
’’Je crois que les journalistes et les forces de défense et de sécurité peuvent, sur le terrain, travailler en parfaite intelligence sans que l’une des parties n’entrave le travail de l’autre’’, a-t-il déclaré, mardi, à l’occasion de la journée internationale de l’accès à l’information.
Le bureau exécutif de l’APPEL a profité de cette journée pour discuter et partager des expériences sur l’accès à l’information et la sécurité des journalistes avec des reporters basés sur la Petite-Côte.
Il a dénoncé les agressions dont ont été victimes plusieurs journalistes dans l’exercice de leur métier durant la pandémie.
M. Faye a souligné que cette période de Covid-19 a permis à son organisation de ’’beaucoup réfléchir’’ et de travailler sur une panoplie de projets, notamment sur les relations entre forces de défense et de sécurité et professionnels des médias.
Il a déclaré que l’heure est venue de trouver une solution aux agressions contre les journalistes qui n’ont que ‘’trop duré’’, selon lui. ‘’Des journalistes sont toujours agressés sur le terrain et il n’y a jamais eu de suite’’, a dénoncé Ibrahima Lissa Faye.
« Je pense que les forces de défense et de sécurité et les acteurs de la presse doivent se retrouver autour d’une table pour discuter et voir ce qu’ils pourraient mettre en place, pour que, quand les deux parties se retrouvent sur le terrain, chacune d’elles puisse faire son travail sans aucune animosité, aucune tension provenant de l’une ou l’autre partie’’, a-t-il insisté.