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Planification du développement: le GIZ veut aider à intégrer le changement climatique


  5 Juillet      100        Environnement/Eaux/Forêts (6447), Société (45053),

 

Dakar, 4 juil (APS) – L’Agence allemande de coopération internationale (GIZ) veut apporter sa contribution à la planification du développement au Sénégal, à travers l’intégration de la dimension changement climatique, a indiqué mercredi son conseiller technique, Ndiaga Diop.

 »On a fait une analyse des processus de planification au Sénégal. Il se trouve que des institutions comme l’Assemblée nationale, le Conseil économique, social et environnemental (CESE), le Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT) et même les élus locaux peuvent jouer un rôle fondamental », a estimé M. Diop.

Il s’exprimait à Saly-Portudal (Mbour, ouest) au cours d’un atelier de formation des acteurs institutionnels sur le changement climatique. Cette rencontre est co-organisée par le GIZ et le Fonds des Nations unies pour l’agriculture et l’alimentation (FAO), à travers le projet d’appui scientifique au processus de plans nationaux d’adaptation du Sénégal (PAS-PNA 2016-2019).

Pour le député Cheikh Seck, président de la Commission développement et aménagement du territoire de l’Assemblée nationale, les parlementaires et autres conseillers territoriaux ont  »une reponsabilité grandissante » face aux effets du changement climatique ». Selon lui, ils sont  »confrontés tous les jours à des interrogations et incertitudes ».

 »C’est la raison pour laquelle nous saluons la tenue de cette formation qui est venue à son heure pour nous capaciter et nous mettre au diapason des tenants et aboutissants du changement climatique, qui constitue une actualité brûlante et une préoccupation majeure », a dit M. Seck.

Il a souligné que lui et ses collègues ont « besoin d’être armés, outillés », pour être à même de « prendre en compte les préoccupations de notre environnement et de nos populations, et d’accompagner l’Etat du Sénégal dans la lutte contre les effets néfastes du changement climatique ».

Le Sénégal, a-t-il rappelé, a ratifié des accords et autres protocoles et c’est le moment maintenant de s’arrêter pour faire l’évaluation de ce qui a été fait et de voir s’il ne faut pas  »accélérer la cadence » pour faire face à ce fléau.

Pour Chérif Habib Aïdara, président de la Commision environnement, ressources naturelles et industries extractives du Haut Conseil des collectivités territoriales (HCCT), le Sénégal est confronté à de sérieux problèmes environnementaux.

Il en veut pour preuve l’érosion côtière, la salinisation des terres, la surexploitation des ressources naturelles, entre autres méfaits du changement climatique auquel l’agriculture et l’ensemble des activités économiques doivent s’adapter.

 »Plus de soixante espèces d’arbres risquent de disparaitre dans la zone sud du pays. On est en train de planter une muraille verte vers le nord, mais, en même temps, on assiste à la déforestation dan le sud », a déploré M. Aïdara, maire de Bonconto (Kolda, sud).

Pour Makhfousse Sarr de la FAO, des échanges entre experts en changement climatique et acteurs institutionnels sur notamment les conséquences actuelles et potentielles du changement climatique paraissent pertinents, au regard des enjeux et risques liés au changement climatique ainsi qu’aux engagements au niveau international.

 »Nous sommes conscients que toute décision de développement durable doit nécessairement être résiliente au changement climatique. Autrement dit, prendre en compte l’adaptation et l’atténuation. La prise en compte de ces deux dimensions dans les décisions de développement ne peut être effective que si la problématique du changement climatique est bien comprise », a insisté M. Sarr.

ADE/ASG/OID

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