Rabat, 31/08/2018 (MAP)- Plus de 800 participants entre experts, décideurs, spécialistes de l’environnement, chefs autochtones et communautaires et représentants d’ONG étaient en conclave, du 29 au 30 août à Nairobi, dans le cadre du 3ème sommet du Forum mondial sur les paysages (Glf) qui vise la restauration des terres dégradées.
Organisé conjointement par le Programme des Nations unies pour l’environnement (Pnue), le Centre de recherche forestière internationale (Cifor) et plusieurs organisations multilatérales parties prenantes dans l’Accord de Paris et des objectifs de développement durable de l’Organisation des Nations unies (Onu), le sommet vise notamment à mettre en évidence les divers défis que pose la dégradation des terres sur tout le continent africain.
Plusieurs sujets concernant la restauration et les conservations des paysages étaient à l’ordre du jour dont l’examen de l’initiative AFR100, à travers laquelle les pays africains se sont engagés à restaurer 100 millions d’hectares de paysages dégradés sur l’ensemble du continent d’ici à 2030.
« Des progrès appréciables ont déjà été accomplis, le Kenya, le Rwanda et de nombreux autres pays d’Afrique ayant promis d’entreprendre d’importantes activités de restauration », a indiqué à ce sujet le premier responsable de l’AFR100, M. Mamadou Diakhité, cité par le site de l’Office des Nations Unies à Nairobi.
Selon les experts, le coût estimé de la dégradation des terres pour l’économie mondiale devrait atteindre annuellement entre 2.000 et 4.500 milliards, tandis que les avantages économiques des interventions de restauration sont évalués à 84 milliards de dollars.
D’après la revue Landscape News, au moins 7 millions d’hectares de paysages de forêt tropicale sont défrichés et dégradés tous les ans, ce qui met en danger les moyens de subsistance, la biodiversité et la sécurité alimentaire en aggravant le changement climatique, les conflits et les migrations de populations.