Pattaya City (Thaïlande), 15 nov (APS) – Des ministres de la Santé de plusieurs pays, dont le Sénégal, ont pris l’engagement, mardi, à Pattaya City, en Thaïlande, d’augmenter leurs fonds publics destinés à la planification familiale (PF).
De l’envoyée spéciale de l’APS, Adama Diouf Ly
L’engagement a été pris sous l’égide du Fonds des Nations unies pour la population (FNUAP), en marge de la sixième conférence internationale sur la planification familiale.
Les ministres de la Santé ou leurs représentants prenaient part à une table ronde de l’UNFPA consacrée au ‘’financement durable’’ de la PF.
Diene Keita, la directrice adjointe du Fonds des Nations unies pour la population, a salué ‘’une étape majeure’’ de la planification familiale, à la suite de l’engagement pris par les pays représentés.
Huit ministres de la Santé et des représentants de leurs homologues de plusieurs pays ont décidé d’‘’augmenter les allocations budgétaires nationales’’ destinées à la PF, a dit Mme Keita.
‘’C’est un changement important, car les pays s’orientent de plus en plus vers le financement de leurs propres besoins en matière de planification familiale au lieu de compter sur les contributions des donateurs’’, s’est-elle réjouie.
Les Etats ayant pris l’engagement d’augmenter les fonds publics destinés au contrôle des naissances soutiennent l’exécution, par l’UNFPA, d’une ‘’stratégie’’ de planification familiale pour la période 2022-2030.
Si elle est bien financée par les pouvoirs publics, la PF peut contribuer à la couverture sanitaire universelle et à la promotion des droits et du bien-être des femmes, des filles et d’autres franges de la société, a assuré Diene Keita.
‘’C’est en instance de signature. Nous avons déjà tenu un atelier (…) dans ce sens’’, a expliqué à l’APS le docteur Amadou Doucouré, directeur de la santé de la mère et de l’enfant au ministère sénégalais de la Santé et de l’Action sociale.
Le Sénégal s’apprête à signer le pacte liant l’UNFPA aux Etats désireux de mieux financer la planification familiale, a-t-il dit.
Le Fonds des Nations unies pour la population affirme s’attendre à ce que d’autres pays signent le pacte en question.
Une enquête de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) menée dans 105 pays révèle que 90 % d’entre eux ont été emmenés à interrompre leurs services de planification familiale à cause de la pandémie de Covid-19.
Soixante-huit pour cent de ces pays ont signalé des perturbations dans la distribution des produits contraceptifs, pour la même raison, selon un document distribué lors de la table ronde, se basant sur l’enquête de l’OMS.
Dans le monde, quelque 257 millions de femmes désireuses d
