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POLITIQUE : 3e REUNION DU GROUPE DE SOUTIEN A LA TRANSITION AU MALI


  6 Septembre      55        Politique (25163),

 

Lomé, 6 sept. (ATOP) – La 3e réunion du Groupe de soutien à la transition au Mali s’est tenue le mardi 6 septembre à Lomé. La cérémonie d’ouverture des travaux a été présidée par le ministre en charge des Affaires Etrangères, Prof. Robert Dussey, représentant le chef de l’Etat Faure Gnassingbé.

Cette rencontre est portée par l’Union Africaine (UA), en collaboration avec la Communauté économique des états de l’Afrique de l’ouest (CEDEAO) et les Nations unies. Elle a connu la participation du représentant spécial du Secrétaire général pour la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali, El-GhassimWane, du commissaire aux affaires politiques, à la paix et à la sécurité de l’Union africaine, BankoleAdeoye, des membres du gouvernement togolais et malien, des représentants des institutions, des autorités administratives, militaires et traditionnelles, ainsi que des acteurs impliqués dans le processus de transition.

L’objectif est de faire le suivi-évaluation de l’évolution du processus de transition en cours au Mali, notamment les avancés réalisés dans les réformes politiques et institutionnelles, l’état de la préparation des élections générales, la mise en œuvre de l’Accord pour la paix et la réconciliation au Mali issu du processus d’Alger, la situation économique, ainsi que les défis liés aux questions humanitaires, de défense et de sécurité. Il s’agit aussi pour les participants de renforcer la coordination de leur soutien conjoint à la transition en cours au Mali sur les plans politique, stratégique, financier et technique.

Les travaux ont permis à la délégation malienne de donner des informations sur l’évolution du processus de transition, d’engager des discussions constructives, de présenter les avancées enregistrées depuis la 2e réunion, d’exprimer des besoins de soutiens auprès des partenaires en appui au processus de transition par le gouvernement du Mali.

Le ministre Dussey a fait savoir que la détermination du Togo à rester au côté du Mali est davantage réconfortée à des réalités d’interdépendance sécuritaires sous-jacentes qui ont des conséquences néfastes sur les Etats. Le ministre a souligné que la situation dans la sous-région est tributaire de la sécurité au Mali. Il a indiqué que les attaques terroristes dans la région des Savanes au nord du Togo confirment la nécessité d’agir en synergie, en vue de venir à bout de ces organisations criminelles.

Pour le représentant du chef de l’Etat, la période de transition doit aider à poser les jalons des changements structuraux dans la gouvernance du Mali. Il a exhorté le gouvernement malien et les autres acteurs à poursuivre les réformes, en vue de maintenir le dialogue et la concertation qui ont caractérisé les assises nationales de la refondation pour parvenir à des décisions susceptibles de mener à bien une transition constructive et vertueuse.

Le ministre malien des Affaires étrangères et de la coopération internationale, AboulayeDiop a témoigné la gratitude de son pays aux partenaires pour toutes les actions ayant abouti à la levée des sanctions. Le ministre Diop a relevé que toute action en faveur du Mali doit se faire sur la base de concertation précisant que dans « le cadre de leur rapport avec les partenaires, il est important de comprendre que le Mali nouveau n’acceptera pas qu’on puisse lui imposer des agendas, mais qu’on lui propose son propre agenda ». Selon le ministre, bien que la situation sécuritaire reste préoccupante et que les groupes armés criminelles gardent une capacité de puissance, l’on constate que ces groupes sont affaiblies et que la peur à changer de camp. Il a ajouté que les actions menées par les forces armées ont permis à l’Etat de réaffirmer sa notoriété sur une grande partie du territoire.

Selon le commissaire aux affaires politique, à la paix et à la sécurité de la CEDEOA, Dr Abdel-FatauMusah, cette réunion illustre une fois encore l’engagement de la CEDEAO à travailler en étroit collaboration avec l’UA et les autres partenaires et à renforcer les efforts en faveur de la consolidation de la démocratie, de la paix et de la sécurité dans la sous-région.

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