Dakar, 8 déc (APS) Le parlementaire français, Jean François Mbaye, a souligne lundi à Niakhar (cenre), la nécessité pour le Sénégal de se doter d’une loi d’orientation garantissant la pérennité de la protection des terres agricoles.
‘’Je crois que le Sénégal devrait se doter d’une loi d’orientation qui garantisse de manière pérenne les terres agricoles, notamment celles des Niayes (zone agroécologique)’’, a dit M. Mbaye.
Il s’entretenait lundi avec des journalistes en marge d’une visite de travail effectuée à Niakhar. Il s’agissait pour lui de s’enquérir des réalisations de Jamm Bugum, une association sportive et culturelle (ASC) à partir de financements alloués par le Fonds international de développement agricole (FIDA) à travers le Projet d’appui aux filières agricoles (PAFA).
‘’Le plaidoyer doit continuer. Il faut que les parlementaires sénégalais se saisissent de cette question des terres agricoles du Sénégal pour amorcer cette loi de protection du foncier’’, a-t-il appelé, en présence du représentant Afrique de l’ouest du FIDA, Benoit Thierry.
‘’On ne peut pas aspirer à une agriculture rentable, ou autosuffisante, si la question du foncier n’est pas réglée, si la question de la protection des terres agricoles n’est pas réglée non plus’’, a expliqué, le parlementaire français membre de la commission des Affaires étrangères.
‘’Ce volet sécuritaire est important et c’est aussi un volet déterminant pour que les agriculteurs puissent continuer sereinement leurs activités’’, a expliqué le député en citant et saluant l’exemple de protection foncière dans la lacoalité de Cambérènen, un quartier de Dakar.
‘’Ce n’est malheureusement pas le cas dans la zone des Niayes, où une délégation de parlementaires français, et d’officiels du FIDA, a eu une séance de travail dimanche dernier avec les membres de la Fédération des producteurs maraichers des niayes’’, a fait savoir Mbaye.
Il a souligné l’impératif pour l’Etat du Sénégal d’avoir une approche davantage agressive sur la question relative à la protection des agricoles.
’’L’Etat doit avoir une politique agricole plus agressive pour conforter cette terre agricole, des niayes et au-delà protéger de manière pérenne les terres agricoles du Sénégal’’, a-t-il insisté.
Le FIDA investit dans les populations rurales en leur donnant les moyens d’accroître leur sécurité alimentaire, d’améliorer la nutrition de leurs familles et d’accroître leurs revenu.
Il compte 180 pays membres donnateurs dont la France et le Sénégal.