Yaoundé, 05/10/2018 (MAP)- Le collège électoral camerounais fixé à 6.617.854 électeurs devra choisir, dimanche, entre 9 candidats en lice pour la présidentielle du Cameroun, un pays d’Afrique centrale de plus de 25 millions d’habitants.
Le président sortant, Paul Biya (au pouvoir depuis 1982) a été investi par le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC). Il part favori pour remporter son 7è septennat à la tête de la plus grande économie de la sous-région.
Paul Biya fera face à huit concurrents de l’opposition, en l’occurrence Garga Haman Adji (L’Alliance pour la démocratie et le développement), Adamou Ndam Njoya, (L’Union démocratique du Cameroun), Akéré Muna (Front populaire pour le développement), Maurice Kamto (Mouvement pour la renaissance du Cameroun), Joshua Osih (Social Democratic Front), Cabral Libii (UNIVERS), Serge Espoir Matomba (PURS) et Ndifor Afanwi Franklin (Mouvement citoyen national camerounais)
Lancée le 22 septembre, la campagne électorale prendra fin samedi 6 octobre à minuit, tandis que les bureaux de vote seront ouverts dimanche 7 octobre de 08h jusqu’à 18h.
Quelque 6.598.553 électeurs seront répartis sur 24.988 bureaux de vote au niveau national, alors que les Camerounais établis et résidants à l’étranger qui sont au nombre de 19.301 électeurs devront accomplir leur droit de vote dans 66 bureaux répartis sur les différents consulats à travers le monde.
Selon le directeur général des élections au Cameroun, Erik Essousse, l’antenne communale d’élections Cameroun dispose de 48 heures pour transmettre tous les procès-verbaux, issus des commissions locales des votes de la commune, notant qu’il faut 72 heures de plus pour acheminer ces procès-verbaux à la commission nationale du recensement général des votes, qui siège au conseil constitutionnel.
« La commission nationale du recensement général est l’instance chargée de proclamer les résultats du scrutin, 15 jours après, sur la base du procès-verbal », a-t-il dit.
Lors ce scrutin présidentiel, l’électeur, inscrit sur la liste électorale pourra voter dans le bureau où son nom figure, même s’il n’est plus en possession de sa carte d’électeur, en utilisant seulement sa carte nationale d’identité.
Indépendant depuis 1960, le Cameroun partage ses frontières avec le Tchad, la Centrafrique, le Congo, le Gabon, la Guinée équatoriale et le Nigeria.
