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Procès de Mame Mbaye Niang contre Ousmane Sonko : le but est d’empêcher l’opposant d’être candidat à l’élection présidentielle, selon Pastef


  17 Février      97        Politique (25169),

 

Dakar, 16 fév (APS) – Le procès en diffamation intenté par le ministre du Tourisme et des Loisirs, Mame Mbaye Niang, à Ousmane Sonko a pour but d’empêcher la candidature de l’opposant à l’élection présidentielle du 25 février 2024, ont soutenu ses partisans, jeudi, à Dakar.

M. Sonko a regagné son domicile à Dakar à bord d’un véhicule blindé de la Gendarmerie nationale, après avoir été extrait contre son gré de sa propre voiture, après le renvoi du procès au 16 mars.

‘’Il ne s’agit pas seulement d’un procès en diffamation. C’est aussi un processus’’ visant ‘’un adversaire politique, en l’occurrence Ousmane Sonko, dont on craint la victoire à l’élection présidentielle de 2024’’, a déclaré Bassirou Diomaye Faye, l’un des leaders de Pastef, lors d’une conférence de presse.

C’est ‘’un procès politique, dont la finalité est d’empêcher la candidature d’un adversaire politique à une élection’’, a insisté M. Faye en ajoutant que ‘’ça ne marchera pas’’.

‘’Il faut que le peuple sénégalais comprenne ce qui est en train de se jouer’’, a-t-il ajouté.

La majorité présidentielle a fait miroiter des avantages aux leaders de l’opposition, dont certains ont fini par la rejoindre, d’autres encore ont été empêchés de participer à l’élection présidentielle de 2019, a poursuivi Bassirou Diomaye Faye.

‘’Soit nous obéissons, soit nous refusons. Cela relève de la responsabilité de tout le monde, pas seulement d’Ousmane Sonko […] Il ne revient pas à Macky Sall de choisir son candidat à l’élection présidentielle de 2024’’, a-t-il soutenu en présence de nombreux leaders et militants de Pastef, dont le député Birame Souleye Diop.

M. Diop a dénoncé ‘’un procès (…) sans base légale, sans fondement’’ en parlant de celui opposant le ministre du Tourisme et des Loisirs au principal leader de Pastef.

‘’Ce qui s’est passé au tribunal est alarmant à tout point de vue […] Toute la machination est de tout faire pour qu’il (Ousmane Sonko) ne soit pas candidat’’ à la prochaine élection présidentielle, a martelé le député.

‘’Nous ne nous battons pas seulement pour la défense d’Ousmane Sonko, mais pour un meilleur Sénégal’’, a soutenu Maïmouna Dièye, une militante de Pastef.

Contrôle judiciaire

Ousmane Sonko, maire de Ziguinchor (sud), a déclaré sa candidature à l’élection présidentielle du 25 février 2024.

Il est placé sous contrôle judiciaire depuis près de deux ans, après avoir été accusé de viol par la jeune dame Adji Sarr, une employée d’un salon de massage de Dakar.

L’issue du procès l’opposant au ministre du Tourisme et des Loisirs, comme celle de l’affaire de viol le concernant, pourrait le priver de certains droits civiques, y compris ceux de voter et d’être éligible, s’il est condamné.

Les avocats d’Ousmane Sonko ont demandé le renvoi du procès, dont la prochaine audience aura lieu le 16 mars.

Ouvert le 2 février, le procès avait été renvoyé à ce jeudi à la demande des avocats du maire de Ziguinchor. Ce dernier n’était pas présent à l’audience parce qu’il n’avait pas reçu une convocation du tribunal, selon ses avocats.

Mame Mbaye Niang reproche à Ousmane Sonko, classé troisième à l’élection présidentielle de 2019, d’avoir dit qu’il avait été épinglé par un rapport de l’Inspection générale d’Etat à cause de la mauvaise gestion d’un fonds de 29 milliards de francs CFA du Programme des domaines agricoles communautaires.

M. Niang conteste l’existence de ce rapport et a saisi la justice d’une plainte pour diffamation contre M. Sonko.

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