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Projet de révision constitutionnelle au Gabon: l’opposition et la société disent «non»


  23 Décembre      86        Politique (25317),

 

Libreville, 22 Décembre (AGP) – Les partis et personnalités politiques de l’opposition ainsi les responsables de la société civile ont exprimé ce mardi à Libreville leur désapprobation au projet de révision constitutionnelle adopté vendredi dernier en Conseil des ministres. Ils ont appelé les populations gabonaises à la mobilisation pour empêcher cette initiative.

«Les signataires rappellent à chaque gabonais et chaque gabonaise qu’il est du devoir de tout un chacun de protéger notre pays et donc notre Constitution. C’est pourquoi dans la période qui s’ouvre, ils appellent à une mobilisation nationale pour barrer la route au plan machiavélique qui transparaît de ce tripatouillage de la Constitution», a déclaré Laurent Angué, porte-parole pour la circonstance et par ailleurs, président du Rassemblement pour le Gabon (RPG).

Aussi, a-t-il invité les parlementaires à «sursaut national» en faisant «barrage» au projet de révision constitutionnelle adopté vendredi qu’ils qualifient «d’inique» et de «rétrograde».

Tout comme ils ont attiré l’attention de la communauté internationale et les partenaires du Gabon sur «les risques d’instabilité et de troubles sociopolitiques que peut engendrer à court, moyen et long termes l’application de cette révision constitutionnelle».

Ils ont justifié leur opposition par plusieurs arguments. D’abord sur la vacance du pouvoir, ils ont dénoncé une violation des attributions du Sénat dont le président est seul à présider la transition. Sans oublier l’intégration du ministre de la Défense dans le collège des intérimaires en cas de vacance du pouvoir.

Sur le renforcement de l’impunité des parlementaires et du président de la République, ils ont estimé que cela «cache la crainte de rendre des comptes des actes délictueux et criminels dont les bénéficiaires se seraient rendus coupables sous couvert de leur fonction».

S’agissant de l’extension de la haute trahison, les partis et personnalités politiques de l’opposition et les responsables de la société civile pensent qu’il est inadmissible d’éteindre les griefs commis par le président de la République, les membres du Gouvernement et les dirigeants des institutions durant l’exercice de leurs fonctions, aux actes de droit commun.

La position de l’opposition est à l’opposé de celle de l’exécutif. Le porte-parole de la présidence de la République, Jessye Ella Ekogha et le porte-parole du Gouvernement, Madeleine Berre, ont indiqué que le projet de révision constitutionnelle vise tout simplement à combler les vides juridiques. Ce, au regard des situations traversées par le pays, notamment la question relative à l’indisponibilité du président de la République, Ali Bongo Ondimba, lorsque ce dernier a eu des ennuis de santé en 2018.

Cette déclaration, faut-il le rappeler, a eu lieu au siège du Rassemblement pour la patrie et la modernité (RPM) que dirige Alexandre Barro Chambrier. Outre ce dernier, cette déclaration a vu la signature de Guy Nzouba Ndama du parti Les démocrates, Jacques Adiahénot, de Raphaël Badenga Lendoye de l’Union nationale, Laurent Angue Mezui du RPG, Théophile Makita Niembo du Rapid, l’UPNR de Louis Gaston Mayila. Y compris le Pr Albert Ondo Ossa, Jean Valentin Léyama, George Mpaga, Moïse Meyo m’Obiang et des députés du RPM.

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